Quelles sont les différences physiologiques entre les hommes et les femmes ?
Selon le physicien israélien Ira Hammerman, les performances féminines arrivent en moyenne à 90% de celles des hommes dans des disciplines telles que l'athlétisme, le cyclisme, la natation… Et ce constat repose notamment sur ces facteurs, différences physiologiques entre les 2 sexes.
> La fréquence cardiaque
Le coeur de la femme est en général plus petit que celui de l'homme, et son débit cardiaque est donc plus faible. Conséquence : la fréquence cardiaque de la femme sera, à effort physique identique, plus élevée (174 pulsations/mn chez la femme contre 169 pulsations/mn chez l'homme), et la fatigue se fera donc sentir plus rapidement.
> La masse musculaire
La masse musculaire représente en moyenne 35% de la masse globale d'un homme, contre 28% pour le corps de la femme. Quant à la masse graisseuse, elle atteint en moyenne 13% chez l'homme, contre 20% chez la femme. Résultat : la femme a, en général, moins de force et d'endurance.
> La VO2max
La VO2max est la capacité maximale à emmagasiner, transporter et consommer l'oxygène lors d'un effort physique. Plus elle est élevée, plus le corps est capable de produire de l'énergie. La quantité d'hémoglobine étant inférieure chez la femme, la VO2max moyenne est de 35-40 ml/mn/kg, contre 45-50 ml/mn/kg pour l'homme.
> La pression artérielle
La pression artérielle est plus basse chez la femme, et donc là aussi, la fatigue se fera sentir plus vite.
> Les réserves en fer
Les réserves en fer sont plus basses chez la femme que chez l'homme, notamment à cause des menstruations. Et cela entraîne un transport de l'oxygène dans le sang moins efficace.
> Les hormones féminines
Les hormones féminines fluctuent au cours des différentes phases du cycle. Ainsi, du 1er au 13ème jour, l'oestradiol (oestrogène prédominant à ce stade du cycle) permet une meilleure utilisation du sucre, carburant parfait des muscles. Quant à la deuxième phase du cycle, du 14ème au 28ème jour, la progestérone prend le relai et permet au corps de mieux utiliser les graisses.
Évidemment, s'il fallait faire un petit bilan rapide de ces principales différences physiologiques, on ne pourrait nier que les hommes sont souvent mieux lotis que les femmes au niveau physique !