5 Idées reçues sur le trek
Vos amis sont trek addicts ! Et ils essaient de vous convaincre de venir pour leur prochain trek.
Voici 5 arguments pour qu’ils arrêtent d’essayer !
Depuis quelques temps, tous vos amis sont accros. Accros au trek ! Ils ne parlent que de ça et veulent à tout prix vous entraîner dans leurs prochaines aventures. Mais dormir dehors et randonner, ça vous tente à peu près autant que de vous fouler une cheville.
Faisons le point concrètement sur tout ce qui vous repousse dans l’idée de marcher avec votre maison sur votre dos.
1/ Mon sac à dos est trop lourd
Partir en trek c’est prendre au moins de quoi dormir, boire et se nourrir.
Cela dit, d’une part le matériel est de plus en plus léger, mais surtout, vous pouvez décider de dormir en refuge. Vous n’aurez alors pas besoin de prendre de tente et si vous y prenez vos repas, c’est autant de poids que vous n’aurez pas à porter.
Et honnêtement si vos amis tentent de vous faire goûter aux joies du trek, ils feront tout pour alléger votre charge. N’hésitez pas à user de cet argument pour les inciter à porter une partie de votre paquetage !
Vous pouvez aussi décider de vous répartir le matériel, voire de diviser la tente en 2 pour que chacun en porte un morceau.
2/ J'ai peur des bêtes et d'avoir froid !
Vous avez accepté de partir, avec l’option bivouac et nuit sous la tente. Mais vous êtes quand même un peu inquiet.e à l’idée de n’avoir qu’une maigre toile de tente pour vous séparer des animaux qui rôdent la nuit… Les animaux, à conditions de bien garder la nourriture à l'intérieur de votre tente, évitent de trainer trop autour du campement. À moins de bivouaquer dans les parcs nationaux canadiens, vous ne devriez pas rencontrer d’animaux sauvages. Cela dit, faites attention au lieu dans lequel vous choisissez de planter la tente. J’en connais qui ont été réveillés par des taureaux ... mais ils avaient installé leur bivouac dans leur pâture !
Ce qui vous menace le plus c’est plutôt le froid. Pour éviter d’en souffrir, renseignez-vous sur les températures la nuit où vous allez camper et choisissez un sac de couchage dont la température de confort correspond. Surtout, surtout (!) ne prenez pas un duvet dont la température limite correspond, sauf si vous voulez avoir froid ;)
Et vous pouvez toujours prendre connaissance de nos 5 astuces pour ne jamais avoir froid dans votre sac de couchage.
3/ Le matériel de trek coûte cher
Vous allez partir pour votre première randonnée en itinérance, mais le prix des équipements vous rebute. Clairement si vous partez pour faire plaisir à vos proches et êtes sûrs que vous ne voudrez plus jamais repartir, n’achetez pas votre équipement.
Il existe plein de solutions alternatives :
- solliciter vos amis ou utiliser des sites de prêts entre particuliers pour vous faire prêter l’équipement;
- acheter sur les sites de seconde main
- louer votre équipement
Si vous ne deviez acheter qu’un produit, pour des questions d’hygiène, je vous conseille le drap de sac. Vous pourrez l’utiliser dans le sac de couchage qu’on vous prête ou pour dormir en refuge et il suffit de le laver en rentrant chez vous !
N’hésitez pas à tester les produits avant de vous lancer, notamment les sacs à dos chargés afin de vous assurer que le portage est adapté à votre dos. Car ce qui convient à vos amis, peut ne pas vous convenir à vous !
4/ Le matériel de trek est compliqué à utiliser
Vous avez lu le mode d’emploi de la tente et vous n’avez rien compris. C’est normal. Mais ça n’est pas une question d’années d’études, c’est juste une question d'entraînement ! Il faut vous mettre dans le bain.
Commencez par regarder la vidéo qui se trouve sur la fiche produit de la tente que vous avez choisie ou récupérée. Et entraînez-vous dans votre salon à monter et démonter votre tente. Certaines marques proposent même une application pour accéder aux informations sur le montage et le démontage de votre tente directement depuis le lieu de votre bivouac !
5/ La nourriture est atroce !
Partir 3 jours pour manger des lyophilisés, très peu pour vous ! Depuis plusieurs années les recettes et le goût des plats lyophilisés, "lyoph" pour les intimes, ont été bien améliorés. Des recettes existent sans viande, allégées en sel etc. Normalement vous devriez y trouver votre bonheur. Les lyophs garantissent un minimum de calories pour que vous n’ayez pas de fringales pendant votre trek.
Les lyophilisés sont généralement légers et pratiques à faire en trek, mais il est possible de ne pas manger que ça. Vous pouvez choisir de prendre vos repas dans les refuges qui se trouvent sur votre route. Et pour le coup la nourriture en refuge est souvent délicieuse et copieuse, donc prévoyez de faire une pause avant de repartir !
Vous pouvez également prévoir vos propres rations de semoule et pâtes, faciles à cuire avec une popotte et un réchaud. L’idéal pour éviter de vous lasser, est de varier vos menus : des lyophilisés, des pâtes maisons et un stop plaisir dans un refuge.
Notre testeuse Eléna, auteure de Foodtrek, vous propose même cette recette de crème au chocolat à faire en trek !
Bref vous l’aurez compris, partir en trek pour nous c’est surtout du plaisir ! Et pour toute inquiétude, il y a une solution. Si vous partez bien entouré, votre premier trek devrait être un moment incroyable de partage et de découverte.
Si jamais vous avez d’autres questions n’hésitez pas à les poser en commentaires !
On vous a convaincu ? Vous voulez voir les belles émotions que vous réserve votre premier trek ? N’hésitez pas à découvrir notre article dédié aux émotions que vous procure la pratique du trek !
Et en bonus, le récit de Thomas qui nous recommande le Cantal, une région idéale pour débuter en trekking.
Tout savoir sur la rando et le camping
C'est vrai que quand on se lance dans la randonnée pédestre, on a parfois quelques appréhensions. Quelles idées de randonnée ? Comment installer son campement ? Quoi emporter ? Qu'est-ce qu'on mange ? Comment randonner en sécurité ? Et les enfants, comment les occuper ?
Voilà pourquoi on a créé ce guide sur la rando et le camping. Vous y trouverez l'essentiel pour partir explorer les chemins librement, en prenant soin de la nature.
