Pratiquer, pratiquer, pratiquer
Il n’y a pas de secret : pour performer, il faut pratiquer. Le monde de l’eSport n’y fait pas exception. Entre les balbutiements de cette discipline en 1998 avec des jeux comme Starcraft, et la montée en puissance des équipes professionnelles comme Vitality Team, Team Liquid, ou encore Team Aster, les pratiques ont profondément évolué.
Portés, dès 2012, par une professionnalisation venue de Corée du Sud, une seule chose est restée identique à ce que connaissaient les gamers de la fin du XXe siècle : la pratique. Pour performer à haut niveau, il faut maîtriser son jeu, comme un escrimeur maîtrise ses gestes, un marathonien sa foulée, un footballeur ses gestes techniques, etc.
Pour atteindre les sommets de son eSport, il faut y consacrer entre 35 et 50 heures par semaine, nous disent les experts. Les meilleurs ont la chance de faire de leur passion leur métier, et peuvent s’entraîner en journée. Beaucoup d’autres consacrent leurs soirées et le début de leurs nuits à jouer en réseau pour parfaire leurs techniques de jeu.
Dans un environnement hautement concurrentiel, où les carrières s’écrivent dans le ciel du succès comme des étoiles filantes dans le ciel de ces nuits de gaming, la maîtrise de son corps, de son temps, et de sa diététique, tient une place prépondérante. C’est ce qui fait la différence entre eSportif de haut niveau et un eSportif de très haut niveau.
Sources : Understanding Esports : An introduction to the Global Phenomenon, Ryan Rogers, Lexington books editions, 2019, page 37.
Ibid., Understanding Esports, page 38.