Où partir ? Avec qui ? Sur quel vélo ? Comment s’équiper ? Voici quelques conseils pour préparer au mieux votre voyage à vélo.
Cela peut paraître paradoxal et pourtant. Donner le premier coup de pédale de son voyage à vélo est un aboutissement. La conclusion d’un processus de préparation minutieux qui parfois s’est étalé sur plusieurs mois. Où partir ? Avec qui ? Sur quel vélo ? Comment s’équiper ? Avant de filer le nez au vent, il convient d’esquisser, au moins dans les grandes lignes, les contours de votre périple. Voici quelques conseils pour mener le plus efficacement possible cette étape préparatoire.
Bien souvent, le désir de prendre la route naît dans les livres. Nombreux sont les voyageurs à vélo à avoir suscité des vocations en restituant leurs aventures sur le papier. Il existe une longue tradition d’écrivains voyageurs sur deux roues qui sauront vous communiquer l’envie de monter en selle. Parmi eux, des pionniers, comme Françoise et Claude Hervé, auteurs du classique : Le tour du monde à vélo. Ou bien de plus jeunes talents tels que Xavier Lebreton (L’éveil d’un voyageur) parti jusqu’en Mongolie.
Si vous êtes davantage réceptifs à l’image, vous trouverez sur Instagram quantité de comptes dédiés au voyage à vélo. Citons notamment Un Monde À Vélo, Jeanne Lepoix, Maximilian Schnell ou Tim Bsn qui partagent très régulièrement d’inspirants récits photographiques de leurs périples.
Et si vous pensez que rien ne vaut un échange de vive voix pour éveiller les passions, pourquoi ne pas prendre part à un festival dédié au voyage à vélo ? Leur nombre est en pleine croissance sur le territoire français. Le plus populaire est sans doute celui de Vincennes traditionnellement organisé par l’association Cyclo-camping International en janvier. Mais on en compte également à Chambéry, à Lyon, à Strasbourg… Lors de ces événements vous pourrez rencontrer des voyageurs expérimentés et visionner des films qui ne manqueront pas de vous inspirer.
Votre terrain de jeu ? La terre entière ! Pas de limite à l’exploration sur deux roues ou presque ! Votre ligne d’horizon sera toutefois assez largement déterminée par votre temps disponible. Vous disposez de 2 années ou plus pour voyager à vélo ? Vous pouvez entreprendre un tour du monde à la force des mollets. Entre 1 et 2 ans ? La traversée d’un continent est envisageable. Entre 1 et 6 mois ? Vous pouvez parcourir à hauteur de guidon un ou plusieurs pays. Rien n’interdit bien sûr de partir sur des périodes plus courtes, bien au contraire. Sur une semaine ou même un week-end, il est possible de vivre un voyage de proximité particulièrement dépaysant. A vélo, l’aventure n’est pas une affaire de lieu, ni de distance, mais généralement de regard que l’on jette sur le monde.
SUIVRE UN PARCOURS ETABLI
Dans ce cas, il vous suffira de vous procurer la trace GPS ou une carte détaillée du trajet souhaité et de vous laisser guider. Certains parcours seront même balisés directement sur le terrain. De quoi vous faciliter grandement la navigation. En France, la carte interactive de l’association AF3V recense l’ensemble des voies vertes et véloroutes aménagées sur le territoire. Une source précieuse d’inspiration. Vous pouvez miser également sur le réseau EuroVélo, 19 itinéraires longue distance qui cheminent à travers l’Europe (10 traversent l’Hexagone). Pour des balades courtes en pleine nature, l’application Décathlon Outdoor peut également vous aider à trouver votre bonheur.
Aux Etats-Unis, l’association Adventure Cycling cartographie depuis plus de 40 ans des itinéraires cyclables dans tout le pays. Dans leur base de données notamment, la fameuse Great Divide Mountain Bike Route qui traverse les montagnes Rocheuses par les pistes. Autre pourvoyeur d’itinéraires aventureux : le site www.bikepacking.com. Vous y trouverez des parcours pour découvrir le monde entier à l’écart des routes asphaltées.
PLANIFIER SA PROPRE ROUTE
Si vous choisissez de déterminer seul votre trajet, une plateforme de planification d’itinéraires en ligne comme Komoot ou OpenRunner vous sera d’une aide précieuse. Ces outils vous permettront de calculer la distance totale de votre périple, de déterminer des étapes, mais également de prendre connaissance du relief et de la nature du terrain (routes asphaltées, pistes carrossables, chemins…) Ils vous serviront également à repérer les éventuels points d’intérêt ainsi que les possibilités d’hébergement et de ravitaillement. Une fois sur le terrain, vous pourrez utiliser ces applications sur votre smartphone pour vous orienter. Rien n’interdit, bien entendu, d’embarquer en guise de solution de repli une bonne vieille carte papier qui vous permettra également de disposer d’une vue globale de votre itinéraire. La France possède un réseau de routes secondaires parmi les plus développées au monde. Les possibilités d’itinéraires à vélo sont presque illimitées.
PRENDRE PART A UN VOYAGE ORGANISE
Cette dernière option, vous permet de découvrir les joies de l’itinérance à vélo avec un filet de sécurité. Vous achetez auprès d’un prestataire une formule comprenant généralement un topo-guide détaillé et un ensemble de services plus ou moins fourni (transport des bagages, hébergement, repas, assistance pendant l’étape etc.) De quoi considérablement réduire le travail de planification de votre périple. Une bonne adresse pour choisir votre voyage à vélo clé en main et partir en France ou en Europe, l'esprit tranquille : www.decathlontravel.com.
Autre possibilité, participer à un événement comme la MadJacques. Cette organisation propose de courtes échappées à vélo clé en main abordables par le plus grand nombre. Une trace GPS et une carte sont fournies à tous les participants. L’aventure accessible avec une préparation préalable réduite, l’ambiance festive en prime !
Difficile d’apporter une réponse formelle à cette question tant les variables entrant en ligne de compte sont nombreuses : votre expérience et vos capacités physiques tout d’abord, le relief ensuite, la nature des revêtements, les conditions météo, la composition de votre groupe… Tous ces paramètres influenceront votre cadence quotidienne. S’il faut malgré tout donner une moyenne, considérons que la plupart des voyageurs à vélo parviennent à couvrir entre 40 et 60 kilomètres par jour. Mais les plus sportifs pourront sans difficulté doubler voire tripler cette distance. Peu importe le kilométrage toutefois. L’essentiel étant d’être conscient de ses capacités et de définir des étapes réalistes pour son niveau.
Pas nécessairement. Si certains préfèrent baliser en amont leur trajet dans les moindres détails, beaucoup se contentent de le tracer dans les grandes lignes. A chacun de placer le curseur de l’improvisation comme il l’entend selon son expérience et son rapport à l’incertitude. Si ne pas savoir où vous allez dormir le soir vous angoisse, alors prévoyez pour chaque jour une solution d’hébergement. Dans le cas inverse, profitez de cette liberté unique qu’offre le vélo de pouvoir vous arrêter où et quand vous voulez, sans impératif.
Vous rêvez de parcourir l’Hexagone d’un bout à l’autre ? Plusieurs itinéraires cyclables permettent de concrétiser ce projet de grande traversée. La Vélodyssée ou EuroVelo 1 relie Roscoff (Finistère), à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), en suivant la façade océanique sur 1200 km. 70% du tracé s’effectue en site propre, à l’écart des voitures. Autre possibilité : l’EuroVelo 6. Cet itinéraire au long cours traverse la France sur près de 1300 km de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) à Mulhouse (Haut-Rhin), en suivant la Loire, la Saône et le Doubs. Enfin, l’EuroVelo 3 ou Scandibérique, trace une diagonale de 1700 km entre Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques) et la frontière belge.
Traverser le pays dans les grandes largeurs est une tradition dans la communauté des cyclotouristes. L’Amicale des Diagonales de France a fait de cet exercice sa spécialité. A partir des 6 sommets de l’Hexagone, Dunkerque, Strasbourg, Menton, Perpignan, Hendaye et Brest, elle a déterminé 9 randonnées au long cours qui relient les extrémités de la France. Pourquoi ne pas vous élancer sur l’une d’elles ?
Hôtels, chambres d’hôtes ou camping ? Cette décision influencera en profondeur la nature de votre périple. En optant pour un hébergement en dur, vous ferez le choix du confort et de la simplicité sur le plan logistique. Mais, on vous conseille d’identifier au préalable les établissements susceptibles de vous accueillir voire de procéder à une réservation pour éviter les mauvaises surprises une fois sur place. Le label Accueil vélo vous garantit des services adaptés aux cyclistes (espace de stationnement sécurisé, kit de réparation avec outils de base etc).
En préférant la toile de tente, vous jouerez la carte de l’économie et disposerez de plus de latitude pour improviser votre couchage à la dernière minute. En particulier si vous retenez la solution du bivouac qui peut être pratiquée en pleine nature. En revanche, il vous faudra embarquer le matériel adapté (tente, matelas ou tapis de sol, sac de couchage…) et par conséquent vous lester d’une charge supplémentaire.
En solitaire, en couple, en famille, entre amis… Votre périple n’aura pas le même visage selon la nature des participants. La composition du groupe aura un impact sur le kilométrage quotidien, sur la logistique du couchage, sur le degré d’engagement ou encore sur les besoins en autonomie… Autant de paramètres qu’il faudra prendre en considération en amont pour imaginer un périple adapté à chacun. Un adulte seul n’entreprendra généralement pas une randonnée sur les mêmes bases et avec les mêmes objectifs qu’une famille avec 2 jeunes enfants.
Pour éluder cette question, on peut bien sûr partir directement de chez soi. Rien de tel que de monter en selle sur le pas de sa porte et de voir son monde connu s’estomper à mesure des coups de pédales. Dans le cas contraire, il convient d’étudier en détail les solutions qui s’offrent à vous pour rallier votre point de départ.
L’association train et vélo fait sens sur le plan écologique. Il n’est toutefois pas toujours facile de trouver sa place à bord avec un vélo et des sacoches. Pire encore avec une remorque. En France, comme ailleurs… Renseignez-vous sur les règles en vigueur auprès de la compagnie ferroviaire qui vous comptez emprunter. La réservation est-elle obligatoire ? Existe-t-il des restrictions d’horaires ? Les vélos peuvent-ils voyager non démontés ? Vous faudra-t-il payer pour embarquer vos montures ? Il est préférable d’avoir la réponse à toutes ces questions avant d’entamer votre voyage au risque d’être confronté à de mauvaises surprises sur le terrain. Idem si vous faites le choix de prendre votre vélo dans l’avion. Un conseil : n'hésitez pas à prendre contact avec votre compagnie aérienne pour connaître sa politique concernant le transport des articles de sport volumineux.
Si vous optez pour la voiture, privilégiez un parcours en boucle. Ou alors ayez en tête un moyen de transport pour venir la rechercher après un périple en ligne : train, covoiturage, autostop…
Pour débuter, le vélo qui dort au fond de votre garage fera sans doute l’affaire après une bonne révision générale. Vous pouvez également faire le choix de la location de vélo. De plus en plus de prestataires peuvent mettre à votre disposition des vélos de randonnée, électriques ou non, avec sacoches et même remorques ou dispositifs de traction pour enfant. Certains livrent même à domicile ou sur votre point de départ, en particulier sur les itinéraires cyclables aménagés les plus populaires : Loire à vélo, Vélodyssée, ViaRhôna…
Vous voyagez régulièrement à vélo et souhaitez investir dans votre propre machine ? Faites votre choix parmi les modèles estampillés trekking, touring, de voyage ou d’aventure. Les points forts de ces vélos : confort, simplicité, fiabilité et robustesse. Capables de supporter la charge de vos bagages, ils vous emmèneront, sans faiblir, sur tous les terrains. Chez Riverside, trois modèles composent la gamme voyage. Le Touring 520 idéal pour s’initier à l’itinérance sur véloroutes et voies vertes et goûter aux plaisirs des vacances à vélo. Le Touring 900, taillé pour avaler les kilomètres et résister aux périples au long cours à travers un continent ou autour du monde. Et le Touring 920 pour les expéditions en bikepacking à l’écart des sentiers battus.
Pour une approche plus sportive et dynamique de l’itinérance sur deux roues, vous pourrez également opter pour un vélo gravel, léger et passe-partout.
A l'inverse, si le relief ou l'accumulation des kilomètres vous effraient, il est tout à fait possible de miser sur un vélo à assistance électrique pour partir en randonnée.
Des sacoches latérales traditionnelles sur porte-bagages ou un paquetage minimaliste de type bikepacking ? Ou pourquoi pas une solution hybride ou même une remorque ? Cette décision aura un fort impact sur votre logistique globale.
Pour vous aider à choisir la méthode de portage la plus adaptée à votre profil et à vos besoins, nous avons rédigé un guide spécifique pour savoir comment optimiser vos sacoches. Il vous aiguillera également pour organiser au mieux votre équipement à l’intérieur de vos sacoches.
Avec cet outil, vous disposerez d’une vue d’ensemble de votre équipement. Vous pourrez l’ordonner plus facilement et limiterez ainsi les risques d’oubli. Pour vous aider à élaborer la vôtre, nous avons dressé une check-list type du voyage vélo.
De préférence, un modèle autoportant pouvant être dressé dans toutes les conditions y compris sur sols durs. Il arrive, en ville en particulier, d’avoir à monter son campement sur une terrasse, un parking ou garage… Un auvent est un plus pour abriter ses sacoches et pouvoir cuisiner en cas de mauvais temps. Légères et compactes, les tentes de trekking 3 saisons sont, en règle générale, bien adaptées à l’itinérance sur deux roues. Mais des solutions plus minimalistes existent : le bivy bag, une housse de protection imperméable permettant d’abriter un sac de couchage et son occupant. Ou le tarp, une bâche qui, tendue avec des cordelettes, fait office d’abri de fortune pour un poids réduit.
Votre panoplie vestimentaire dépendra en grande partie de votre destination, de la saison et des prévisions météorologiques. Préparez une tenue de route et une tenue de bivouac. La première ne devra pas entraver votre pédalage. De préférence, elle sera aérée, peu salissante et rapide à sécher. Pour les maillots, les textiles en mérinos sont particulièrement adaptés. Cuissard renforcé avec peau de chamois ou short classique ? En la matière, à chacun de choisir selon ses habitudes et sa sensibilité. On ne négligera pas, par ailleurs, les éléments de sécurité : casque de vélo, gants ou mitaines, lunettes de soleil. Pour faire face à un changement de météo soudain, on emportera également une veste imperméable et coupe-vent.
Pour la tenue de bivouac, jouez la carte du confort. Vos vêtements devront vous tenir chaud, une fois la nuit venue. Misez sur la technique des couches : un maillot thermique prêt du corps, une polaire, une doudoune. En conditions froides, embarquez aussi un bonnet et des chaussettes chaudes. Inutile de multiplier les affaires de rechange. Deux ou trois ensembles de sous-vêtements que vous laverez au fur et à mesure suffiront généralement. Pour plus de détails, consultez la rubrique habillement de notre check-list du voyage à vélo.
Comment allez-vous vous nourrir sur la route ? Si vous faites le choix de prendre vos repas dans des restaurants ou dans des boulangeries, pas de préparation à prévoir. En revanche, si vous voulez vous ménager le plaisir de cuisiner durant votre périple, il faudra vous munir d’un équipement spécifique. Réchaud, popote, couverts, ainsi que le nécessaire pour laver la vaisselle. Pour améliorer l’ordinaire, emportez aussi dans des petits sachets ou flacons hermétiques un peu de sel, de l’huile et pourquoi pas vos condiments préférés. Réfléchissez en amont à des recettes simples et roboratives que vous pourrez confectionner sur la route.
Pour recharger vos appareils électroniques lors d'un voyage à vélo, le plus simple est de miser sur une batterie externe grande capacité. Les plus puissantes permettent de recharger un smartphone 4 ou 5 fois voire davantage. Certains vélos sont également munis d’un moyeu dynamo relié à un port USB intégré à la potence. C’est notamment le cas des Riverside Touring 900 et 920. Pratique pour recharger vos appareils en roulant.
C’est peut-être l’étape la plus difficile à franchir. Surtout si vous vous engagez dans un périple de longue haleine. Même si l’appel de la route se fait ressentir, lever les barrières psychologiques qui s’opposent au départ exige parfois un profond travail sur soi-même. Embrasser, même très temporairement, les conditions de la vie nomade, c’est faire le choix de l’incertitude, c’est renoncer au confort de son foyer, c’est remettre en cause ses habitudes. Des sources d’angoisse bien légitimes. Pour les réduire autant que possible, peaufinez votre préparation. Étudiez votre itinéraire, familiarisez-vous avec votre équipement et surtout imaginez un voyage qui vous ressemble.
Tenez compte de vos capacités physiques ainsi que de votre rapport à l’effort et à l’engagement. Rien ne vous oblige à accumuler les kilomètres si votre plaisir réside dans une progression lente et contemplative. Restez à l’écoute de vos besoins en termes de confort et de sécurité quitte à multiplier les bonnes tables et les nuits en chambres d’hôtes. Dans tous les cas, un voyage à vélo, n’est jamais un saut dans le vide sans parachute. Si l’envie de rouler finissait par disparaître, vous trouverez facilement une solution de repli. Faire une pause de plusieurs jours pour récupérer mentalement ainsi que physiquement et repartir sur de meilleures bases. Embarquer votre vélo dans un train pour shunter une étape difficile ou même rentrer à la maison si le cœur n’y est plus.
Il n’est pas nécessaire d’avoir la condition physique d’un athlète pour partir en rando à vélo. Si vous pédalez au quotidien, même une poignée de kilomètres, sur votre trajet domicile travail, par exemple, vous avez les bases pour prendre la route. Vous vous contenterez de prolonger un effort auquel votre organisme est déjà habitué. Bien entendu, il faudra rester raisonnable, surtout les premiers jours, et imaginer des étapes correspondant à vos capacités physiques.
Si vous ne pédalez jamais ou très rarement, il est préférable de remonter en selle en douceur quelques semaines avant votre départ. Quelques sorties régulières d’une dizaine de kilomètres suffiront à remettre la machine en route. Vous pourrez alors aborder votre rando sereinement, en réduisant considérablement les risques de courbatures et de coups de pompes.
Pour confronter votre équipement et vous-même à la réalité du terrain. Ce passage à la pratique est essentiel pour ajuster vos réglages, trancher sur le choix d’une pièce d’équipement, peaufiner l’organisation de vos sacoches et obtenir, finalement, un avant-goût de ce que sera votre voyage. De préférence, planifiez cette courte sortie test dans un environnement qui vous est familier quelques semaines avant votre départ réel. Laissez-vous le temps d’opérer des changements si nécessaire. Le jour J vous pourrez tailler la route en toute confiance. A défaut, vous risqueriez de réaliser après une poignée de kilomètres seulement que la belle configuration que vous aviez imaginé sur le papier n’est pas du tout fonctionnelle dans la réalité…
Vous avez passé en revue toutes les étapes préparatoires décrites ci-dessus ? Alors vous voilà fin prêt à prendre la route. D’une certaine façon, vous avez fait le plus dur ! Désormais, il n’y a plus qu’à tourner les jambes et à vous laisser porter par l’aventure !