Quelle technique pour descendre plus rapidement ?
Spontanément, nous avons tous tendance à nous retenir en descente et nous pencher en arrière mais, pour être perpendiculaire au sol, mieux vaut se pencher… en avant !
En adoptant cette posture, votre centre de gravité se trouve quasiment au-dessus de votre point d’appui. Votre foulée se réduit naturellement et ce n’est plus votre talon qui attaque le sol en premier mais plutôt l’avant de votre pied. Par conséquent, l’impact au sol est moins important, ce qui entraîne moins de casse de fibres musculaires (celles là même qui vous empêchent de marcher correctement les jours suivant la course). Parce que la taille de votre foulée diminue, vos appuis sont plus brefs et les risques de chute fortement réduits : l’un de vos appuis se dérobe que vous êtes déjà sur le suivant.
Lorsque la pente est faible, vous pouvez poser le pied droit. Si, par contre, vous dévalez une pente avec un très fort dénivelé négatif, il est parfois préférable de courir en effectuant de légers zigzags – c’est-à-dire avoir le pied un peu en travers de la pente - pour se freiner naturellement. C’est aussi intéressant lorsque la fatigue s'accumule : vos muscles seront ainsi moins sollicités.
Autre astuce : évitez de regarder là où vous posez votre pied, ayez au contraire une vision suffisamment loin devant vous pour définir la meilleure trajectoire à emprunter, qui n’est pas forcément la plus courte lors d’une descente technique !
Pour vous stabiliser, relâchez bien vos épaules, courez les bras légèrement écartés et tendus vers le bas, à la manière d’un équilibriste sur un fil. De cette façon, si vous avez la malchance de chuter, vos mains sont plus proches du sol et peuvent limiter la casse. En relâchant ainsi vos bras, vos épaules sont plus décontractées, la dépense énergétique moindre, ce qui aide à faire redescendre votre fréquence cardiaque et donc à récupérer.