A quelle allure faut-il courir ?
Vous avez sans doute une idée du chrono que vous voulez réaliser. Alors, faut-il partir plus vite, être régulier ou bien effectuer un « negative split » (la seconde moitié de course est courue plus vite que la première) ?
- EN COURSE SUR ROUTE
En course sur route (10km, semi et marathon), la stratégie la plus efficace est de courir à l’allure moyenne que vous pensez tenir sur l’ensemble de l’épreuve. Ne cherchez surtout pas à partir plus vite en pensant prendre un peu d’avance sur vos temps de passage. C’est une erreur fréquente et les secondes ou les minutes gagnées à ce moment là vont vous coutez très cher en fin d’épreuve. La régularité est synonyme de bonne gestion de votre course et c’est elle qui va vous permettre d’atteindre votre objectif.
Il arrive souvent que l’on n’ait pas conscience de faire un départ rapide, porté par l’ambiance, emmené par le peloton ou surfant sur de bonnes sensations. Si vous en possédez un, utilisez votre GPS afin de vérifier votre allure. Par contre, le cardio-fréquencemètre ne vous sera pas très utile en course. C’est un outil pour l’entrainement, pas pour ce type de compétition. Les pulsations cardiaques sur la ligne de départ sont souvent plus élevées que lors d’une sortie en endurance. Par contre, il peut être intéressant de l’avoir sur soi pour faire un enregistrement et analyser sa courbe cardiaque après course. Cela peut permettre d’expliquer beaucoup de choses, les succès, comme dans les échecs.
- EN TRAIL
Pour les courses nature ou trail, la gestion de l’allure sera totalement différente. La vitesse dépendra surtout du dénivelé et de la technicité du terrain. Vos sensations dicteront votre vitesse, y compris dans les passages très difficiles ou la bonne allure sera peut-être la marche ! Marcher ne doit en aucun cas être vécu comme un échec, mais simplement comme une stratégie d’économie afin de garder de l’énergie pour plus tard.
Il faut également garder à l’esprit qu’il est possible qu’un paramètre auquel vous n’aviez pas pensé se produise. A ce moment-là, il vous faudra le gérer, car ce fait ne devra pas ruiner votre préparation. S’attendre à l’impensable, c’est la meilleure façon d’être prêt à lui faire face. C’est essentiel en trail.