La vérité, rien que la vérité ? Allez d’accord, je suis prête à jouer le jeu. Dans cet article, je ne vous mentirai pas (enfin presque pas).
Vous parler de sport, d’histoires de vrai·es sportif·ves et répondre aux vraies questions que l’on se pose dans nos quotidiens : voilà ce qui nous anime chez Conseilsport. Mais le sport, c’est aussi des infos insolites, des records incroyables et… invraisemblables.
Alors aujourd’hui, j’avais envie de vous parler de ces infos tellement étonnantes qu’elles nous paraissent presque fausses. Et pour pimenter tout ça, je vous ai glissé une vraie fausse info dans cet article, un truc vraiment pas vrai quoi. Vous me suivez ? Allez, à vous de trouver !
En mars, j’ai couru le semi-marathon de Paris (oui ça, c'est vrai) et certain·es de mes ami·es qui étaient de la partie, ont eu la chance de se faire doubler par un coureur chaussé de… chaussures de ski. Personnellement, j’ai mal rien que d’y penser.
Dès le lendemain, un tas d’articles sur le sujet paraissaient dans les médias. Alors, j’ai farfouillé avant de découvrir qu’une encore plus grosse performance avait été enregistrée en 2018 par un coureur britannique qui avait, lui, bouclé le marathon de Londres avec le même “accoutrement”. 42,195 km, 5 h52’ en chaussures de ski : oui.
160 kilomètres à parcourir, environ 16 000 mètres de dénivelé positif, 5 boucles, 60 heures maximum, 40 participant·es par édition : voilà comment vous donner une idée plus précise de ce qu’est la “Barkley”, cette course de trail classée la plus difficile au monde.
En 1977, James Earl Ray, l’assassin de Martin Luther King s’enfuit de Brushy Moutain (dans le Tennessee), le centre pénitentiaire dans lequel il est emprisonné. Après 55 heures de quête, la police le retrouve caché sous un tas de feuilles, environ 8 miles plus loin, soit à 13 km de son box de prisonnier.
Quand cette histoire tombe dans les oreilles de l’ultramarathonien Gary Cantrell, celui-ci se dit qu’il aurait, lui, couru au moins 100 miles, soit 160 kilomètres pendant ces 55 heures. Aussi connu sous le pseudonyme de “Lazarus Lake” ou “Laz”, Gary Cantrell deviendra le créateur de cette fameuse course “la plus difficile du monde” née en 1986. Il s’inspirera en effet des kilomètres parcourus par le fugitif pour tracer l’itinéraire de cette mythique “Barkley”. Un nom inspiré par son partenaire de course prénommé Bill Barkley.
Il est français et s’appelle François-Marie Dibon. En 2022, alors qu’il a 44 ans, il explose le précédent record de 430 sauts en 24h en sautant, lui, d’un pont en Écosse sur la plateforme du village de Pitlochry. Cela représente l’équivalent d’un plongeon de 40 mètres toutes les 113 secondes. Ah oui, et il faut savoir que quelques années plus tôt, il avait le vertige ce Monsieur Dibon. “J’ai l’impression que mon cerveau pense encore que je suis en train de sauter” a-t-il réagi à l’issue de cet exploit. Rien à ajouter.
On parle du muscle masséter. Celui-ci vous sert à mastiquer, enfin précisément à élever votre mâchoire inférieure lorsque vous croquez dans ce cookie ou cette baguette de pain croustillante. Côté puissance ? On parle d’une pression allant jusqu’à 58 kilos par centimètre carré. Se muscler en mangeant, c'est sympa non ?
700 vagues, 40h, des larmes et des méduses, voici un joli résumé du record battu en mars 2023 par l’Australien Blake Johnston. Il a fièrement battu le précédent record de 30 heures et 11 minutes détenu par le Sud-Africain Josh Enslin.
Record battu en 2022 par le lituanien Aleksandr Sorokin (le précédent était son propre record) en Italie, autour d’une piste. Oui, oui, plus de 300 kilomètres autour d’une piste. Je ne connais pas la longueur exacte de la piste sur laquelle a couru Aleksandr Sorkin, mais généralement, une piste fait 400 mètres de distance. J’ai fait le calcul, et cela représente 800 tours. Vertigineux.
Et pour vous donner une idée, 319 kilomètres, c’est environ la distance qui sépare Paris du Mont Saint-Michel.
Chez les femmes, c’est la Française Stéphanie Gicquel qui détient le record avec 253,581 km parcourus en 24 heures. Là, on est plutôt sur un Rennes - La Rochelle, niveau distance.
Le concept ? Deux participants enfermés dans un décor de salon doivent chacun leur tour frapper dans un ballon de baudruche en évitant que celui-ci ne touche le sol. Si c’est le cas, c’est un point offert à l’adversaire.
L’heureux victorieux de cette dernière coupe du monde en 2021 est le Péruvien Francesco de la Cruz reparti avec un ballon doré sous le bras.
Vous comme moi, que ce soit quand on fait du sport ou pas, on transpire. Et pour éviter de déranger notre entourage avec l’odeur que cette transpiration peut causer, on use parfois de ruse pour la dissimuler.
Et pourtant, on se trompe. L’odeur ne vient en fait pas de notre sueur, mais plutôt des bactéries produites par notre peau qui, elles, se nourrissent de notre transpiration. En fait, c'est ça qui sent mauvais.
Puisqu’on y est, sachez aussi que votre alimentation influence grandement cette odeur. Votre peau peut par exemple dégager une odeur d’ail jusqu’à 24h après votre repas à l’ail. Dingue non ?
Bon en ce qui concerne les astuces anti-odeurs (si c’est ça que vous cherchiez), ça ne vous avance pas. Mais en tout cas, dire que les mauvaises odeurs viennent de nos bactéries plutôt que de notre sueur, ça fait chic en soirée.
Bah oui, tiens, puisque l’on parle d’odeur, on va parler de fromage.
Chaque année, sur la colline de Cooper’s Hill à Brockworth en Angleterre, est organisée la “Cooper’s Hill Cheese-Rolling and Wake”. Les participant·es doivent alors descendre cette colline en courant pour tenter d’attraper un fromage, très précisément un Double Gloucester de sept livres. Notez que le fromage peut atteindre une vitesse de 100 km/h. Bien sûr, la personne qui parvient à l’attraper remporte la course… et le fromage.
Chaque édition comptabilise un nombre très important de blessé·es parmi les participant·es. À ne pas reproduire chez soi donc.
C’est à Vars en mars 2023 que le Français Ivan Origone a décroché ce record du monde, devenant aussi le champion du monde de ski de vitesse.
Un exploit réalisé sur une pente avec 495 mètres de dénivelé et une pente maximum de 98%. Oui, c’est presque un mur.
Vous cherchez toujours l’erreur ? Bien, j’espère que vous n’avez pas triché.
Et si vous lisez ces lignes alors que nous n’avez pas encore parcouru l’article en entier : je vous vois. Allez, les tricheur·ses, jouez le jeu, soyez sport ! 😉
Bon et sinon j’arrête de faire durer le suspens. Dans cet article, l’erreur se trouve… Dans l’intro. Non non, ceci n’est pas une blague. En fait, tout ce que je vous ai dit ici est vrai (sauf quand je vous ai dit que j’avais mis un intrus, mais vous avez compris). Ah, les merveilles du sport…
Enfin, gardez bien en tête que tous ces records et performances ont été réalisés par des professionnel·les, elles et eux-mêmes encadré·es par des professionnel·les du sport et/ou de la santé. Alors, reposez ce camembert dans votre frigo.