Soins non conventionnels : de quoi parle-t-on ?
Il en existe en réalité des centaines, et l’on ne saurait toutes les citer ici. Les plus connues sont : l'acupuncture, l’ostéopathie, l’homéopathie, l’hypnose, la mésothérapie, la phytothérapie, la naturopathie, l’aromathérapie, la sophrologie…
Selon le Ministère de la santé et de la prévention, « l’enseignement de ces pratiques non conventionnelles, ne donne pas lieu à des diplômes nationaux, à l’exception de l’acupuncture ». Si quelques formations donnent ainsi lieu à des diplômes universitaires (DU) ou des diplômes interuniversitaires (DIU), ces diplômes « ne signifient pas que l’efficacité et l’innocuité de la technique soient prouvées », souligne toujours le Ministère de la santé et de la prévention.
De même, si les titres professionnels d’ostéopathe et de chiropracteur ont effectivement été reconnus par la loi du 4 mars 2002, « ces reconnaissances de titres professionnels ne sont pas pour autant des validations de ces théories », précise le ministère. Ainsi, « les ostéopathes peuvent pratiquer des manipulations ayant pour but de prévenir ou de remédier à des troubles fonctionnels, c’est-à-dire des troubles qui ne relèvent pas de pathologies nécessitant l’intervention d’un médecin ».