Comment le muscle se contracte-t-il ?
Lorsque vous voulez bouger, votre cerveau donne l’ordre d’effectuer un mouvement. Une impulsion nerveuse arrive alors jusqu’à vos cellules musculaires, entraînant la libération d’un neurotransmetteur excitateur. Celui-ci évacue le calcium stocké dans la cellule musculaire : la contraction peut commencer !
On distingue trois formes de contractions musculaires :
- Isométrique (iso = même et métrique = longueur)
Elle permet de résister à une contrainte sans faire de mouvement articulaire. Exemple : le fameux gainage.
- Concentrique
Le muscle se raccourcit, les insertions (les endroits où les muscles se fixent aux os) se rapprochent. Par exemple, pour courir, vous devez contracter de manière concentrique les muscles fléchisseurs de vos cuisses afin de les plier et d’avancer. C’est le même principe lorsque vous soulevez un poids et contractez vos biceps.
- Excentrique
À l’inverse, le muscle s’allonge. Dans une descente, vos quadriceps ont besoin de freiner l’avancée de votre corps, plus précisément au niveau de la pliure de vos genoux, ce qui est caractéristique d’une contraction excentrique. Le but de la manœuvre : retenir le mouvement.
À noter :
Une contraction excentrique se produit en même temps que le muscle s’allonge. Ce phénomène peut générer des micro fissures des fibres musculaires. Ce sont elles les responsables des douleurs que vous ressentez parfois jusqu’à 48 heures après un run : les courbatures. Ces micro lésions ont une utilité : elles permettent à vos muscles de s’adapter à l’effort et donc de devenir plus forts.