Capitaine de l’AS Misérieux Trévoux (Régional 1), en région Auvergne Rhône-Alpes, Thomas Antoinat traverse la période actuelle comme beaucoup d’autres joueurs en club : entre entraînements « individuels » et petits jeux collectifs « sans opposition ». Mais avec toujours l’espoir et l’excitation de retrouver au plus vite la compétition et les émotions qu’elle procure !
Le passage de tout à rien... Beaucoup de choses me manquent : la compétition, les entraînements réguliers, le plaisir d’être ensemble, le goût de l’effort, la joie que procure les victoires, etc. Mentalement, c’est compliqué.
Effectivement, il faut garder le cap pour une éventuelle reprise. C’est pourquoi je m’attache à courir deux ou trois par semaine avec, en complément, du renforcement musculaire et quelques jeux avec ballon en compagnie de mon fils lorsque nous le pouvons.
Le premier confinement a été surprenant puisque nous n’avions jamais vécu cela. Ce fut un petit coup de massue. Psychologiquement, ce fut dur, même si au vu de la situation sanitaire inédite, il nous fallait relativiser. La reprise en août s’est faite avec beaucoup de joie et de sourire. Puis est arrivée ce deuxième arrêt. Secrètement, nous espérions tous que notre sport ne s’arrêterait pas de nouveau, mais non… Vivement que l’on retrouve les joies de la vie de groupe et de la compétition !
C’est sûr qu’il n’est pas simple pour tout le monde de s’entretenir, encore plus avec le couvre-feu. Chacun a un boulot, des horaires qui diffèrent et des contraintes qui leur sont propres. Le staff a joué un rôle important pendant la période d’inactivité en mettant à notre disposition des programmes d’entretien. Depuis peu, nous avons repris les séances, essentiellement basées sur l’aspect athlétique et technique, distanciation sociale oblige. Je peux vous dire que dès que nous pourrons nous projeter sur une reprise de la compétition, la motivation reviendra d’elle-même. On a tellement hâte !