Pas de contre-indication absolue
Des épaules aux chevilles en passant par les abdominaux et les fessiers, la plupart des muscles et des articulations sont sollicités lorsque l’on pratique la marche nordique. Les effets bénéfiques de ce sport ne se cantonnent pas qu’au corps, l’esprit est lui aussi en joie lorsque les joues sont au vent. Dans ces conditions, difficile d’imaginer des contre-indications.
« Aujourd’hui nous considérons qu’il n’y a pas de contre-indication réelle à la pratique de la marche nordique nous précise le Dr Depiesse, on dira plutôt qu’il y a des adaptations de la technique, de la vitesse et de l’encadrement de la marche. Il faut adapter la pratique. Au fond, pour toutes les personnes autonomes et capables de marcher sur un rayon d’au moins 150 mètres[1], les contre-indications absolues n’existent pas. »
En effet, les contre-indications absolues ne sont pas spécifiques à la marche nordique, elles concernent plus largement les individus qui ne peuvent pas exercer d’activités sportives. Les personnes ayant une maladie cardiaque grave et instable, une grossesse à risque, une maladie inflammatoire aigüe ou une maladie chronique non équilibrée par un traitement doivent éviter les efforts trop importants synonymes de risque vital.
Dans ces cas de figure, la marche nordique n’est pas en cause, on le répète.