Chasseurs sous-marins, connaissez-vous bien les tailles réglementaires pour pratiquer une pêche responsable ? En Mer Méditerranée, Atlantique, Manche et Mer du Nord, découvrez la réglementation des mailles en chasse sous-marine.
Le respect des tailles réglementaires est une qualité indispensable à un bon chasseur sous-marin. En effet, selon les espèces mais aussi selon l'endroit, il existe des tailles minimales de capture afin de pouvoir pratiquer la chasse sous-marine en adéquation avec le milieu marin.
Subea vous informe sur les mailles autorisées en Mer Méditerranée, Atlantique, Manche et Mer du Nord.
En 2011, la FNPSA, Fédération Nautique de Pêche Sportive en Apnée, a décidé de voter une résolution afin d'appliquer des mailles dîtes biologiques en chasse sous-marine pour une pratique dans le respect de l'environnement marin. Ainsi, elle stipule : « La maille biologique », exprime la taille à laquelle 100% des poissons, des crustacés ou des coquillages appartenant à une espèce déterminée et pour un lieu déterminé ont participé – a minima- à un cycle complet de reproduction. Pour chaque espèce susceptible d’être exposée à une action de pêche, cette « maille biologique » constitue la taille minimum de prélèvement conseillée par la FNPSA pour la pratique de la pêche sportive en apnée. Cette « maille biologique » est exprimée en cm. Elle ne se substitue en aucun cas aux seuils obligatoires fixés par la réglementation générale ou locale qui impose des tailles minimales susceptibles de lui être inférieure. Elle constitue un indicateur de bons sens permettant à tous de pratiquer une pêche sportive en apnée « éco-responsable », autrement dit une prédation respectueuse de la biodiversité et des habitats marins. Son respect par tous, conjugué à un nombre limité de captures, contribue à une gestion responsable et durable de la ressource halieutique, arthropodique et conchylicole.
Attention, l’arrêté du 17 mai 2011 impose le marquage de certaines espèces capturées dans le cadre de la pêche maritime de loisir. Ce marquage consiste en l’ablation de la partie inférieure de la nageoire caudale. Les spécimens des espèces pêchées par des plaisanciers embarqués ou des pêcheurs sous-marins pêchant à partir d’un navire sont marqués dès la mise à bord, sauf pour les spécimens qui sont conservés vivants à bord avant d’être relâchés. Le marquage s’effectue, dans tous les cas, avant le débarquement. Pour les pêcheurs sous-marins pratiquant à partir du rivage, ce marquage doit intervenir dès qu’ils ont rejoint le rivage. Pour les pêcheurs à la ligne pratiquant depuis le rivage, ce marquage doit intervenir dès la capture. Hormis l’opération de marquage, les spécimens pêchés doivent être conservés entiers jusqu’à leur débarquement, le marquage ne devant pas empêcher la mesure de la taille du poisson.
Sources tableau FFESSM (Fédération Française d'Etudes et de Sports Sous-marins)
Sources tableau FFESSM (Fédération Française d'Etudes et de Sports Sous-Marins)
Bar / Loup (Dicentrarchus labrax) ; Bonite (Sarda sarda) ; Cabillaud (Gadus morhua) ; Ombrine (Umbrina) ; Denti (Dentex dentex) ; Dorade coryphène (Coryphaena hippurus) : Dorade royale (Sparus aurata) ; Espadon (Xiphias gladius) ; Espadon voilier (Istiophorus platypterus) ; Homard (Homarus gammarus) ; Langouste (Palinurus elephas) ; Lieu jaune (Pollachius pollachius) ; Lieu noir (Pollachius virens) ; Maigre (Argyrosomus regius) ; Makaire bleu (Makaira nigricans) ; Maquereau (Scomber scombrus) ; Marlin bleu (Makaira mazara) ; Pagre (Pagrus pagrus) ; Rascasse rouge (Scorpaena scrofa) ; Sar commun (Diplodus sargus sargus) ; Sole (Solea solea) ; Thazard/job (Acanthocybium solandri) ; Thon jaune (Thunnus albacares) ; Voilier de l’Atlantique (Istiophorus albicans).