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Les secrets de Thierry Breuil pour performer sur un trail

A 3 semaines de cette grande course, c’est le moment  de programmer un « week-end choc ». Le but du jeu est de cumuler sur 2 ou 3 jours, au moins autant de kilomètres que vous en aurez à courir le jour de la course.

J-20 avant la course : « week-end choc » et repérage pour performer sur un trail

3 semaines de cette grande course, c’est le moment  de programmer un « week-end choc ». Le but du jeu est de cumuler sur 2 ou 3 jours, au moins autant de kilomètres que vous en aurez à courir le jour de la course. Je vous conseille de vous rendre sur le lieu du parcours pour réaliser cet entraînement. Vous pourrez ainsi reconnaître le terrain et les spécificités de la course. A cette occasion, il faut tester tout le matériel que vous êtes susceptible d’utiliser le jour de la compétition : chaussures, textiles, accessoires, ravitaillement, boisson, alimentation, etc.

 

J-10 : la dernière grosse séance avant votre course de trail

La dernière grosse séance d’entraînement avant la course doit être un travail d’allure. C’est-à-dire qu’il faut courir à l’allure de course (par exemple 3 x 10 minutes). Il n’est pas utile de faire beaucoup de dénivelé, ce travail aura été réalisé auparavant.

Le dimanche qui précède la course est consacré à un footing d’1h30 maximum. Lors de la dernière semaine, vous ne ferez que des footings de 30 à 40 minutes conclus par quelques lignes droites. Pour une course le dimanche, la dernière sortie sera effectuée le samedi après le voyage pour se délasser les jambes.

Il ne faut surtout pas puiser dans ses réserves. Au niveau alimentaire, je vous conseille de manger des sucres lents lors des trois derniers jours et d’éviter les écarts.

 

J-1 : quoi faire la veille de course, selon thierry breuil ?

Si vous le pouvez, l’idéal est de vous rendre sur le lieu de la course la veille. Consulter la météo avant de partir permet d’affiner son choix de matériel. Même si, pour ma part, j’emmène toujours tout le matériel dont je pourrais avoir besoin, les conditions météo peuvent changer très vite !

La veille de la course, j’effectue toujours une petite sortie en empruntant les 10 derniers kilomètres du parcours. Cela permet de se rendre compte de l’état du terrain, qui a pu évoluer depuis le repérage. C’est aussi l’occasion d’établir des points de repère utiles pour le lendemain, lorsque l’on aborde la partie finale de l’épreuve.

N’essayez pas de vous coucher plus tôt que d’habitude. C'est le meilleur moyen de ne pas réussir à s'endormir. En fait, il ne vaut mieux ne pas chercher à changer ses habitudes la veille d’une course.

 

Comment performer le jour de votre course de trail ?

Programmez votre réveil 3h avant le départ de l’épreuve. Le petit-déjeuner est le même que celui que vous prenez tous les jours, ni plus, ni moins.

Pour moi, l’échauffement est très court, 10 à 15 minutes de footing, quelques lignes droites, pas plus. Les derniers kilomètres de course seront difficiles, alors autant ne pas trop en faire avant ! L’objectif est d’être capable de tenir le rythme rapide du départ afin d’être dans le bon groupe.

L’expérience m’a appris qu’il était illusoire d’établir une stratégie avant la course. Ma tactique est simple : je cherche à suivre les premiers jusqu’aux deux tiers de course. L’objectif est d’adopter une allure « tranquille » sur la première moitié de course.  A ce moment-là, je fais un premier bilan. Où en suis-je physiquement ? Comment sont mes adversaires ? Quels sont leurs points forts et leurs points faibles ? Si j’en suis capable, alors j’essaie d’accélérer.

 

Comment (bien) repousser ses limites pour performer en trail ?

La course à pied est un sport exigeant : elle procure les plus belles émotions comme de grandes souffrances. J’aime le stress d’avant course, la décharge d’adrénaline du départ, c’est ce qui me motive à courir.

La douleur mentale peut être surmontée. Ce que la tête peut demander au corps est inimaginable. Mon truc à moi, est de me dire que si je ne suis pas au mieux et qu’il me reste 2 heures de course, ce ne sont « que » 2 heures dans ma vie. C’est-à-dire, rien ! La joie d’aller au bout d’une course, d’atteindre ses objectifs est tellement plus belle. Passer la ligne d’arrivée, ne pas abandonner, permet d’être en paix avec soi-même.

Par contre, la douleur physique et la blessure doivent être considérées avec lucidité. Courir avec une blessure, c’est reculer d’autant la guérison. Parfois, il vaut mieux savoir renoncer, pour mieux rebondir !

 

Bonne course !

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