“je suis plus authentique que toi”
Alors que les engagements d’une marque deviennent prépondérants dans l’acte d’achat, nous décidons d’acheter vintage afin de répondre à un besoin. Celui de la quête de sens, d’histoire, de transmission, d’héritage et d’authenticité.
Le vintage remet au goût du jour de vieux vêtements ou accessoires. Ce qui est intéressant dans le vintage, c’est l’importance du mélange des genres. Il ne s’agit pas de trouver un objet d’époque pour avoir un style vintage, il faut également réussir à le marier avec goût. Si les articles vintage remportent un franc succès, c’est tout simplement parce qu’ils sont plus rares, plus difficiles à se procurer. De plus, les articles de seconde main envoient le signal suivant : “je refuse la consommation de masse” et “je suis plus authentique que toi”. Il y a deux aspects dans la mythologie du vintage : la nostalgie des origines et l’obsession d’authenticité. Crise oblige, l’heure n’est pas vraiment aux signes ostentatoires de richesse.
On veut revenir aux sources, à des valeurs sûres, fiables, à l'inusable “made in”, c’est clairement dans l’air du temps face à l’insécurité permanente que projette la peur du lendemain, à l’heure où l'upcycling devient un véritable nouvel art de vivre. La nostalgie touche principalement les trentenaires ou les quadragénaires de notre époque ayant la nostalgie de leur enfance et de la culture qui y est associée. De nombreuses marques de sportswear, dont DECATHLON c’est vrai, ont compris depuis longtemps l’intérêt de partager et valoriser son patrimoine, son histoire, son héritage. Ainsi, tout en continuant à créer de nouveaux concepts, les marques ont également réédité durant cette dernière décennie beaucoup de leurs modèles phares essentiellement issus des années 80.