Comment as-tu découvert le billard ?
Magali : j’ai commencé le billard à l'âge de 14 ans. J’habitais à Dunkerque à l’époque et mes parents avaient un café/tabac avec un billard américain. Mon père y jouait souvent avec ses clients. Dans le café, il y avait une arrière-salle où l’on organisait des mariages, mais mon père avait envie de changement et un habitué lui a parlé de “Carambole” (aussi appelé billard français). Il a donc décidé d’en installer deux ! Mes frères ont commencé à y jouer et j’ai adoré les regarder. Je voulais également essayer, mais à cette époque, ce n’était pas normal pour une petite fille de faire du billard. J’ai insisté et j’ai bien fait…. Après 6 mois de billard, je gagne la finale de la ligue et je me qualifie pour la finale France. Je me souviens, ce jour-là George Bourezg (un grand champion), m’avait repérée et est allé voir mon père. Il lui a dit :”votre fille, elle a quelque chose, il faut s’en occuper”.
Je me souviens aussi, en voyant la Championne de France avec sa médaille et ses fleurs, de m’être dit que la prochaine fois, ça serait moi sur cette marche du podium. Et tout s’est déclenché comme ça !
Maria : pour moi, le billard c’est une évidence depuis toute petite, quand je vivais en Grèce mes parents avaient eux aussi un café/billard. Du coup, je me rappelle, petite, avoir essayé de jouer avec mes mains pour tenter de mettre les billes dans les poches ou bien encore tenter de copier ma mère. Mes deux parents jouaient au billard, et donc, j’ai grandi dans ce milieu-là. Je me souviens encore être allée soutenir ma mère lors de ses championnats et j’étais la seule petite fille présente dans la pièce.