Pour se rendre à vélo sur son lieu de travail, Thomas a choisi l’Elops 940e de la marque B’TWIN (Elops), un vélo à assistance électrique (VAE) testé et approuvé.
Fin 2017, Thomas, vendeur cycle chez DECATHLON, décide d’acheter un vélo électrique pour donner une nouvelle couleur à ses trajets entre la maison et le travail.
Avec plus de 3100 km au compteur, il nous partage sa vie de vélotafeur en nous faisant part de ses impressions avec un enthousiasme débordant !
Pour rejoindre son lieu de travail, Thomas doit parcourir 15 km avec un dénivelé positif d’environ 100 m.
Lorsqu’il décide de laisser sa voiture au garage pour le vélo, le choix de l’électrique devient une évidence. « Je me suis posé la question d’y aller avec un vélo classique mais cela m’obligeait à partir 30 mn plus tôt pour avoir le temps de prendre une douche et de me changer sur place. Je pourrais très bien faire ce trajet avec un vélo non électrique, mais je ne le ferais pas tous les jours. »
Après avoir étudie minutieusement les trajets possibles, calculer le nombre de kilomètres à parcourir chaque jour, comparer les différents modèles de vélo en fonction de leur autonomie, son choix s'arrête sur l’Elops 940 E de la marque B’TWIN.
Son moteur pédalier, ses freins à disque hydraulique ou encore sa selle confortable ne font que conforter sa décision.
Durant un an, Thomas renseigne un tableau de données dans lequel il note un maximum d’informations qui ne manquent pas de précision.
À l’heure du bilan, le compteur du vélo affiche 3163 km. La batterie a été chargée 40 fois et a roulé en mode 3 sur 5 charges et en mode 2 sur 35 charges.
Le mode 2 possède selon lui, le meilleur ratio temps/consommation électrique avec une charge en moyenne tous les 78 km.
« Dans ces calculs, il faut tenir compte du fait que je roule assez "vite" sur le plat. Il m'arrive très régulièrement de dépasser les 25 km/h (vitesse max de l’assistance électrique) et donc de rouler sans le moteur. »
Et le mode 1, existe-t-il vraiment ?! « Je n'ai jamais roulé en mode 1 mis à part la première semaine où j'ai voulu tester l'autonomie maximale. Sur cette première charge de batterie, j'ai pu faire 104 kilomètres ! »
Pour améliorer confort, sécurité et certains aspects pratiques,Thomas a ajouté quelques accessoires à l’Elops 940 E.
Il a acheté une sacoche imperméable à fixer sur le porte-bagages, indispensable pour transporter ses affaires au sec (B'TWIN 500 de 20 litres) et a opté pour un rétroviseur bien pratique pour assurer ses arrières.
Au bout de 2500 km, Thomas a changé les plaquettes de frein arrière suite à l'usure. « Je les ai remplacées par un jeu de plaquettes pour étrier Shimano Deore (réf : B01S). Elles sont compatibles avec les freins de l'Elops, mais offrent plus de mordant. Je vais prochainement faire de même avec le frein avant. Les pneus sont toujours d’origine, je n’ai eu aucune crevaison en 3000 km ! Le grip est toujours bon même si je trouve que l’on manque un peu d’appui sur l’avant dans les courbes rapides. Mais pour l’usage que j’ai de ce vélo, ce n’est pas gênant. »
On ne devient pas « vélotafeur » sans une petite « vélorution » du quotidien !
Le combo vélo-boulot a ses propres règles : un temps de parcours stable, une météo qui a son mot à dire dans le choix des équipements, et puis, surtout, l’on devient actif de son trajet en se libérant du stress. Thomas nous partage son expérience :
« Le vrai gain à l'achat et à l'usage de ce vélo a été un gain « psychologique ». En allant travailler à vélo, je sais que je mets entre 40 et 45 mn pour arriver à destination. Le simple fait de savoir que quelque soit la météo et le trafic, je mettrai toujours le même temps pour aller bosser est une source de "non stress" non négligeable. Fini la surveillance du trafic avant de partir pour essayer d'anticiper les bouchons, fini le stress en voyant l'heure qui tourne et le trafic qui n'avance pas.
Pour le trajet retour, les 40 à 45 mn de vélo me permettent d'évacuer tranquillement le stress de la journée et de décompresser avant d'arriver chez moi.
Et pour celles et ceux qui se demandent, oui, j'ai pris la flotte de temps en temps. Parfois beaucoup, mais comme on dit, il n'y a pas de mauvaise météo, juste un mauvais équipement ! »
Prix d’achat du vélo : 1900 €.
Prime à l’achat d’un vélo électrique versée par l’État et les collectivités : 200 €.
Du 6 novembre au 31 décembre 2017, Thomas a parcouru 800 km et a bénéficié d’une Indemnité Kilométrique Vélo (IKV) de 176 €.
En 2018, le nombre de kilomètres parcourus lui a permis d’avoir la totalité de l’IKV soit 200 €.
Économie d’essence : 470 €.