BEAUCOUP PLUS DE POINTS COMMUNS QUE DE DIFFÉRENCES…
Les passerelles sont de plus en plus nombreuses entre les deux disciplines. Logique, pour ne pas dire sain, que les pratiquants visitent les territoires en fonction de leurs désirs ou des opportunités.
Côté adeptes traditionnels du bitume – notamment les marathoniens –, le détour par le trail est une manière de s’“oxygéner”, de sortir du carcan d’un entraînement souvent millimétré et de gagner dans l’affaire en puissance (surtout lorsqu’un dénivelé positif significatif est au rendez-vous).
Côté trailers, le bitume reste le terrain favorable à un travail de gammes (la fameuse préparation physique spécifique) et/ou de fractionné (particulièrement sur piste).
A noter que le bitume s’impose désormais aux trailers lors d’épreuves organisées au cœur même des agglomérations. De nombreuses villes proposent maintenant des déclinaisons de trails urbains.
Pas de bisbille possible entre les deux déclinaisons de la course à pied. Que l’on soit plutôt adepte du bitume ou du trail, le geste et la nature de l’effort restent fondamentalement identiques, se faire plaisir en courant !