Origines, grand·es champion·nes, types... petite histoire de la boxe !
Naissance de la boxe
S’envoyer gaiement des gros pains dans la face n’est en soi pas très nouveau… Les historiens ont trouvé des témoignages de matchs de boxe dès l’Antiquité, soit environ… cinq siècles avant notre ère ! À l’époque, ce sport de combat est un corps-à-corps qui porte un autre nom : le pugilat.
La boxe moderne est en fait née bien plus tard. Elle apparaît en Angleterre au XVIIIᵉ siècle. On attribue souvent sa naissance à James Figg, un boxeur poids lourd précurseur et très doué, considéré comme le père de la boxe anglaise. La discipline est alors un poil plus douloureuse qu’aujourd’hui : elle se pratique en effet à mains nues…
Mais c’est au siècle suivant, au XIXᵉ donc, qu’on va réellement codifier la boxe, et lui donner des règles claires. Plus précisément, c’est en 1865 qu’un certain John Sholto Douglas, Marquis de Queensberry, va définir ce qu’on appellera bientôt « Les Règles de Queensberry ». Objectif : faire de la boxe un « noble art », praticable par l’aristocratie. Parmi ces règles figurent notamment : l’utilisation obligatoire de gants de boxe rembourrés ; l’organisation des combats en rounds de trois minutes ; ou encore l’interdiction de certains gestes jugés trop dangereux, comme frapper l’adversaire au sol.
À partir de là, la boxe devient un sport très pratiqué, et ne va plus cesser son expansion. Forte de son succès, elle dépasse bientôt les frontières de l’Angleterre. Elle n’arrivera en revanche véritablement en France qu’au début du XXᵉ siècle.