Comment bien gonfler un pneu de vélo ?

Que ce soit pour du vélotaf ou des balades occasionnelles, l’important est de trouver le bon compromis entre votre confort et le rendement de votre vélo. On le sait bien, dans le vélo, finalement, tout est une question d’équilibre !

On a coutume de dire que la pression idéale d’un pneu de ville se situe entre 3,5 et 5 bars (soit 50 à 80 PSI). Cette pression doit évidemment être adaptée à votre poids ou votre chargement, au revêtement, mais aussi aux conditions climatiques. On vous explique :

• Le poids du ou de la cycliste : généralement, plus le ou la cycliste est lourd·e et plus la pression du pneu doit être élevée.

• Le chargement du vélo : de la même manière, si vous roulez chargé·e, pensez à augmenter la pression de vos pneus.

• Le revêtement : si sur votre trajet, il vous arrive d’emprunter des tronçons cabossés, vous pouvez légèrement abaisser la pression de vos pneus. Ainsi, vous gagnerez en confort, mais également en adhérence.

• Les conditions climatiques : par temps sec, restez dans le haut de l’intervalle indiqué par le fabricant. À l’inverse, sur la neige ou sur chaussée humide, privilégiez une pression basse pour favoriser une meilleure adhérence.

Notez que si vous possédez un vélo à assistance électrique, ces recommandations restent les mêmes. Ne minimisez pas l’importance du gonflage de vos pneus, même en VAE, car cela pourrait avoir des conséquences sur l’autonomie de votre batterie. En effet, un vélo sous-gonflé vous demandera plus d’efforts et impactera ainsi l’utilisation de votre assistance.

Le choix de votre pompe à vélo va reposer sur 2 critères : le type de valve présent sur vos pneus de vélo et l’utilisation que vous en ferez. 

En effet, vous n’opterez pas pour le même modèle selon que vous souhaitez gonfler votre vélo avant chacune de vos sorties ou disposer d’une pompe facilement transportable.  

Les pompes à pied présentent l’avantage d’être extrêmement précises grâce, notamment, à la présence d’un manomètre. Elles sont également plus confortables et nécessitent moins d’efforts, car elles permettent un gonflage relativement rapide.

Les pompes à main, quant à elles, si elles sont transportables facilement, ne proposent qu’un gonflage approximatif. Elles sont surtout utiles en cas de dépannage, lorsque vous ressentez le besoin, en cours de route, de remettre un peu de jus dans la machine ou bien en cas de crevaison.

Que vous optiez pour une pompe à pied ou une pompe à main, il est important que vous vérifiiez sa compatibilité avec le type de valve présent sur votre vélo. Si les vélos de ville, les VTC ou les VTT sont généralement équipés d’une valve Schrader, les vélos de route sont le plus souvent munis d’une valve Presta. Une fois le type de valve identifié, vous pourrez alors déterminer de quel embout devra être équipé votre pompe. Notez que l’embout correspondant à une valve Schrader est généralement plus large que celui d’une valve Presta.

En cas de doute ou si vous souhaitez une pompe multi-usage, sachez que de nombreux modèles de pompes sont compatibles avec différents types de valves et qu’il existe également des adaptateurs pour passer de l’une à l’autre.

Enfin, si votre vélo est muni de valves Schrader, vous pouvez également vous rendre dans une station essence puisque ce type de valve est identique aux valves présentes sur les voitures. À l’inverse, dans le cas où vos pneus seraient équipés de valves Presta vous ne pourrez utiliser ce genre de pompe qu’à condition d’être muni d’un adaptateur. 

Le volume d’air délivré par les pompes des stations-service étant généralement plus important, veillez à contrôler le débit d’air au risque de sur-gonfler voire de faire éclater vos pneus. Allez-y piano, piano et n’hésitez pas à procéder par à-coups afin d’être certain·e de ne pas vous retrouver dans le pétrin !