Water Polo : découvrez ce sport d'eau

Le waterpolo est un sport ancien. La légende dit qu’il était déjà pratiqué, sous une autre forme, dans les thermes de la Rome antique. On considère en réalité que le sport est né dans les années 1860 en Angleterre. Et avant d’être un sport de piscine, c’est un sport qui a commencé en extérieur. Les lacs, rivières, mers ou encore les océans étaient les terrains de jeu. Sous forme de démonstration de force et de technique de nage, le sport a peu à peu été encadré par des règles pour prévenir les risques de blessures. Ce n’est pas pour rien que les joueurs et joueuses sont surnommé·es les “gladiateurs des bassins”.

En 1900, le water polo fait son entrée dans les bassins par la grande porte, en participant aux grands événements internationaux. Il sera l’un des premiers et des seuls sports d’équipe représentés à cette époque.

L’année 2000 marque la dernière grande avancée, ou plutôt vient combler un retard des compétitions sur les usages. C’est en effet à Sydney que les femmes rejoignent le tournoi international, alors que les clubs s’étaient depuis des années ouverts à leur pratique.

Vous êtes désormais aguerri·es en termes de théorie, et si on passait à la pratique ? L’équipement nécessaire ? Un ballon, un maillot de bain très résistant, et des bonnets avec des coques aux oreilles. Et ça y est, vous êtes prêts à découvrir les règles du jeu.

Autant de joueur·ses et une même organisation qu’au handball. Des attaques limitées à 30 secondes, une taille de ballon et une aire de jeu définis par le genre, voici les principales choses à retenir :

🧍 Nombre de joueur.ses : 7 contre 7
⏱️ Durée du match : 4 x 8 minutes
📏 Dimension du terrain : 30m sur 20m pour les hommes et 25m sur 20m pour les femmes
🔄 Nombre de changements par équipe : 6 maximum  

Trois zones sont définies :

↪ Le milieu de terrain : endroit où sont faites les mises et remises en jeu.
↪ La zone des 2 mètres (ou zone rouge) : zone où les attaquant·es sans ballon n’ont pas le droit de pénétrer. Principe du hors-jeu.
↪ La zone des 6 mètres (ou zone jaune) : partie du terrain où les penaltys sont tirés qui dans laquelle on ne peut pas tirer de coups francs.

💡 Vous avez 30 secondes pour attaquer. Alors si vous sentez vos jambes chauffer et votre souffle s'accélère, c'est normal.

Plusieurs règles existent pour éviter de commettre des fautes. La première règle est la suivante : ce qui se passe sous l’eau reste sous l’eau. Il n’y a en effet pas d’arbitre sous l’eau, mais seulement en dehors.

Pour le reste, on est sûr du sens commun : 

➡️ ne pas attaquer le·la joueur·se à la place de la balle,
➡️ ne pas lui nager dessus,
➡️ ne pas attraper le ballon à deux mains,
➡️ ni l’immerger.

Et voici la seule règle qui vous fatiguera autant à la lecture qu’en pratique. Il n’est pas autorisé de toucher ou de s’appuyer sur l’un des murs du bassin lors du temps de jeu. Si vous êtes fatigué·e, alors il vous faudra attendre le temps mort, la fin du quart-temps ou demander le changement de joueur.

La première chose que l'on peut remarquer sur les poloïstes (joueurs et joueuses de water polo) est le bonnet de bain. Il est obligatoire pour la sécurité avec des protections pour les oreilles. Le bonnet de bain permet aussi de différencier les équipes. Côté ballon, il pèse entre 400 et 450 grammes. Pour son diamètre, il est d'environ 69 cm, plus grand qu’au handball où celui-ci fait 59 cm de diamètre. Le ballon peut varier de taille et de poids en fonction du sexe masculin ou féminin. Qu’est est-il de sa texture ? Il est en nylon revêtu de caoutchouc, permettant un bon grip. Concernant les dimensions des buts, ils mesurent 300 cm x 90 cm.