Le vélo de jour, pour vous, ça roule, mais de nuit, un peu moins ? Des accessoires sont conçus pour vous permettre de circuler en toute sécurité même dans l’obscurité.
Effet confinement ou non, c'est un fait : la fréquentation cyclable a bondi de 30 % entre mai et septembre 2020 par rapport à la même période en 2019 (source : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14341). Nouveau cycliste ou non, il y a un point primordial à ne pas négliger : l'équipement à adopter à vélo une fois la nuit tombée.
Le classique gilet rétro-réfléchissant : obligatoire hors agglomération la nuit depuis 2008, ou lorsque la visibilité est insuffisante. "La nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, tout cycle doit être muni d'un feu de position émettant vers l'avant une lumière non éblouissante, jaune ou blanche", précise l'article R313-4 du code de la route.
Vous pouvez ajouter à cela des catadioptres orange sur les roues (pour la visibilité latérale), et aussi sur une éventuelle remorque que vous tracteriez.
Outre la possibilité d'être verbalisé•e si votre vélo n’est pas équipé de ces différents éléments, l'idée est surtout de rouler en toute sécurité. Vous verrez, bien équipé•e, ce sera même un plaisir de pédaler la nuit, promis !
Seuls les enfants de moins de 12 ans doivent porter un casque à vélo, qu'il soit conducteur ou passager. C'est bien à l'adulte qui transporte l'enfant ou qui l'accompagne de s'en assurer...
Pour tout savoir sur le casque vélo enfant.
Toutefois, le casque constitue le point le plus visible du cycliste. Porter un casque jaune fluo ou y insérer une lumière arrière peut s'avérer être une excellente idée !
Quand vous achetez votre vélo, il est équipé de feux à l’avant et à l’arrière ainsi que de catadioptres réfléchissants sur les pédales et sur les roues. Ce qui n'empêche pas d'ajouter ici et là des éléments qui renforceront votre visibilité et donc votre sécurité. On notera donc :
- les vestes et/ou gilets de sécurité,
- les vestes, ponchos ou pantalon de pluie fluo. Et même les guêtres ou les couvre-casques, ou le couvre-sac,
- les brassards lumineux.
Vos options d’éclairage dépendent de votre environnement, de vos trajets et de leur fréquence.
Si vous ne roulez qu’exceptionnellement de nuit par exemple, sur des trajets courts, le plus judicieux sera de vous munir d’un kit clipsable amovible led. Au contraire, si vous circulez fréquemment tard le soir ou très tôt le matin, fixez les éclairages de façon permanente et préférez peut-être la dynamo dont l’autonomie sera illimitée.
Pour la campagne, investissez dans un modèle avec batterie rechargeable car les lumières seront plus puissantes.
Celui qui vous correspondra le mieux !
En ville, un éclairage qui fonctionne avec piles pourra être pleinement satisfaisant.
Et si vous craignez toujours de ne pas suffisamment attirer l’attention des autres usagers, sachez qu’il existe des lumières clignotantes : très efficaces ! Bon à savoir tout de même : la loi autorise le feu clignotant à l'arrière, mais pas à l'avant (décret 2016-448).
Alors l'arrière justement, parlons-en. Le truc de base à connaître : le feu arrière doit être rouge.
La loupiote ou lumière, appelez ça comme vous voulez, vous permettra d'être visible, alors ne lésinez pas ! Vous pouvez ajouter, à l'éclairage fourni avec votre vélo, des petites leds supplémentaires (par exemple, j'en ajoute deux sur le siège de mon enfant, à l'arrière, ainsi qu'un bandeau fluo et réfléchissant conçu pour les sacs à dos.
Ces accessoires me permettent non seulement d'ajouter des points bien visibles, mais en plus de varier les hauteurs. Vous pouvez même ajouter l'une de ces petites leds à votre casque, si vous en portez un.
Votre vélo est bien visible et vous-même voyez nettement. Mais pour être plus facilement et plus sûrement identifié·e dans la nuit, il est important que vous vous équipiez également en accessoires adaptés.
L’essentiel, lors de tous vos déplacements dans un environnement sombre, est le port d’un équipement haute visibilité.
Le gilet de visibilité, puisqu’il est sans manche, peut tout à fait être complété avec des brassards, pratiques lorsque vous indiquerez aux autres usagers que vous tournez ! Pour le bas du corps, n’hésitez pas à enfiler des serre-pantalons réfléchissants et si un sac à dos masque votre gilet, pensez à un bandeau de visibilité ou un couvre-sac.
Vous pouvez également opter pour une de nos vestes certifiée EPI (norme EN1150). Nos vestes, spécialement conçues pour le cycliste en ville, offrent une visibilité de jour ou de nuit ou même les deux ! Elles vous assureront visibilité, vous protègeront des intempéries, et vous pourrez même les porter lorsque vous n'êtes plus sur le vélo.
Bonne question, car il faut bien distinguer le fluorescent du réfléchissant.
Le fluo passe par les couleurs, et permet de rendre visible de jour. Cette visibilité jour est normée "EPI jour"
Le réfléchissant se retrouve plutôt en bandes grises et qui reflètent la lumière la nuit (EPI nuit).
Pour le vélo en ville, la norme à respecter, c'est la norme 1150, pour les non professionnels.
Ces normes couvrent certains sujets tels que la distance à laquelle le•la cycliste doit être vu•e, des surfaces réflectives, des couleurs spécifiques...
Retrouvez le replay de notre tout dernier webinar intitulé "Pluie, froid, visibilité...Comment s'habiller à vélo en ville ?" Voici la liste des questions/sujets abordés avec accès direct à la partie de la vidéo concernée.
Quelles sont les normes (EN1150) concernant le réfléchissant et le fluorescent ?
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