Voici cinq conseils et astuces pour que tout roule pour eux, comme pour vous.
HUIT ROULETTES EN GOMME, DES SORTES DE CHAUSSURES DE SKI ET, JUSTE AU-DESSUS, DEUX MICRO-MOLLETS UN PEU FLUETS : VOTRE ENFANT COMMENCE LE ROLLER. VOICI CINQ CONSEILS ET ASTUCES POUR QUE TOUT ROULE POUR LUI OU ELLE, COMME POUR VOUS.
Avant d’enfiler le moindre patin et pour éviter que la première séance se termine aux urgences, équipez votre petit poids-plume. Choisissez-lui un joli casque, des coudières colorées, des protège-poignets assortis, des genouillères de compétition : ce tuning de l’enfant, c’est uniquement pour sa sécurité. Pour l’efficacité comme pour l’allure, optez pour des protections neuves et à sa taille, qui n’ont pas déjà amorti trop de chocs (éraflées, élastiques détendus, troués…)
La récup’ a du bon, mais ne fonctionne pas si c’est un coude ou un poignet qu’il faut remplacer. Ne lésinez donc pas sur cette étape car, après tout, même les super héros ont une armure.
Votre enfant a chaussé ses rollers, c’est une véritable armure antichocs à lui·elle tout seul. C’est parti ! Premier point, trouver son équilibre. Pour une introduction aux joies de la glisse urbaine, amenez-le·la à utiliser ce qui est à sa portée : parents, barrières, murs, poteaux… Le mobilier urbain est riche en tuteurs pour les petits riders instables. Avec ces appuis extérieurs, et en regardant toujours droit devant, il·elle se redressera rapidement et fera preuve d’une plus grande assurance. Deuxième point : se lancer ! D’abord rouler les pieds parallèles en ligne droite, puis lever un pied et l’autre, avant d’introduire le mouvement de propulsion. Ensuite vient le virage et enfin le freinage (sans tuteurs cette fois !).
Lorsque toutes ces bases seront intégrées, il ne reste plus qu’à pratiquer et pousser l’aventure plus loin. Rapidement vous verrez votre mini moi piler, sauter, aller en arrière ou sur un pied.
Dès sa première sortie, votre rider en herbe ne sera pas tout seul. Chiens, passants, poubelles, descentes de trottoir : autant d’obstacles qu’il faut apprendre à gérer. Pour éviter ces rencontres du troisième type, choisissez des espaces relativement plats, lisses, dégagés et (si possible) peu fréquentés. Au passage, ne faites pas l’impasse sur l’apprentissage des règles de circulation en ville (feux, passages, piétons…) et sur les trottoirs, où roulent les rollers.
Expliquez comment regarder autour de soi avant de se lancer, et réfrénez ses ardeurs : reproduire les prouesses qu’il·elle voit ici ou là, ce sera pour la prochaine fois.
Ce n’est pas la première fois que cette phrase sort de la bouche de votre enfant et, cette fois plus que jamais, il·elle aura raison. Certes votre supervision est absolument indispensable, surtout pour les plus petits. Mais entre accompagnement et empêchement il n’y a qu’un pas qu’il ne vaut mieux pas toujours franchir. En effet, le roller n’est pas que physique : il demande aussi de l’endurance mentale. Persévérer pour y arriver, recommencer après une chute… Son autonomie est la clé pour maîtriser les gestes et postures qui feront progresser. Lâchez-lui la main au bon moment et en toute sécurité. Vous l’avez équipé de protections, vous êtes là en cas de besoin, acceptez donc de fermer (un tout petit peu) les yeux sur les lignes droites du bolide en puissance !
La première séance n’est que le début d’une longue série. Le développement des bons réflexes, particulièrement avec le roller, se fait progressivement. Armez-vous de patience et sensibilisez votre enfant à cette qualité indispensable du roller-jedi ! Inutile de le·la presser, il·elle n’apprendra pas plus vite. Il ne faudrait pas non plus risquer d'affoler et/ou de dégoûter. Aussi, pour vous seconder dans le rôle du coach, trouvez ensemble des motivations pour pratiquer : défis à relever, sorties avec les copains, petites récompenses… Tous les moyens sont bons pour créer une complicité qui l’aidera à progresser en toute confiance.