Que l’on soit coureur.se sur route, traileur.se ou les deux réunis, la pratique d’autres disciplines sportives (vélo, roller, ski de fond, etc.) peut parfaitement s’intégrer dans l’entraînement. C’est même souvent bénéfique. Voici par exemple, comment et pourquoi introduire des séances de vélo dans un plan d’entraînement de course à pied. Lorsque l’on parle de vélo, il peut s’agir soit de VTT (vélo tout terrain) ou de vélo de route. Le VTT est particulièrement conseillé aux traileur.se.s. En plus du travail cardio-vasculaire classique, il permet d’apprendre à lire les bonnes trajectoires. C’est une faculté essentielle dans les descentes techniques sur les trails de montagne.
Grâce à l’utilisation du vélo, vous allez pouvoir effectuer une récupération active. Elle est souvent plus intéressante que le repos absolu. En effet, les toxines créées lors de l’effort seront plus vite éliminées par une activité musculaire peu intense. Votre principal objectif sera de faire « tourner » les jambes assez rapidement (80 à 90 tours/min) en utilisant un braquet suffisamment petit pour n’opposer qu’une faible résistance. La séance durera entre 1h et 1h30 en fonction de votre niveau de pratique.
En fonction de la gravité de la blessure ou de l’endroit où elle se situe, il est souvent possible de pratiquer du vélo sans avoir de douleur, alors qu’il n’est pas possible de courir. Grâce au maintien d’une activité physique, vous allez pouvoir entretenir vos capacités physiques et cardio-vasculaires. Ainsi, lorsque l’heure de la reprise sonnera, vous retrouverez beaucoup plus rapidement votre niveau initial.
En reprise après un arrêt complet, le vélo est aussi un outil indispensable car il va permettre de reprendre en douceur en alternant la course à pied et le vélo.
Grâce à la pratique du vélo, vous allez pouvoir développer votre volume hebdomadaire d’entraînement tout en limitant les risques de blessures dus aux impacts au sol. Vous pourrez aussi faire des sorties longues supplémentaires en complément de celles effectuées en courant.
En enchaînant une sortie une séance en vélo puis une séance de course, vous créerez une « pré-fatigue ». Cela permet de courir sur un épuisement au moins partiel du glycogène. Vous vous rapprocherez alors des sensations de fin de course, tout en limitant le risque de blessure.
En parcourant des portions de route ou chemin en côte en emmenant un gros braquet, vous allez rapidement vous souvenir que vous avez des muscles dans les cuisses ! Vous pouvez effectuer ces montées assis sur la selle ou mieux encore, en « danseuse ».
Faire du vélo est un excellent moyen de rendre les entraînements plus agréables, plus ludiques, de découvrir de nouveaux horizons, de pouvoir faire du sport sous une autre forme. C’est donc un excellent moyen de garder sa motivation.
Pour conclure, le vélo est l’un des plus fidèles amis du trailer. Alors usez-en ! Mais n’en abusez pas car vous devez conserver à l’esprit que la grande majorité de votre entraînement doit être effectuée en course à pied.