Pourquoi j’ai attendu 42 ans pour essayer le freeride
Originaire de Sallanches, fille de 2 très bons skieurs passionnés, Carole a passé son enfance sur les skis. “J’ai commencé le ski vers l’âge de 3-4 ans, comme tous les enfants du coin. J’ai pris des cours, puis plus tard ma maman me déposait le matin, et je passais la journée sur les pistes avec mes copines” nous confie-t-elle.
~Et pendant toutes ces années, Carole reste sur les pistes, jamais attirée par le freeride, qui lui fait même peur. “Ma mère faisait beaucoup de freeride. Mais un jour, c’est l’accident : elle est tombée dans une crevasse en faisant la Vallée Blanche. Et ce malgré la présence dans le groupe de 2 guides qui avaient au préalable sondé le passage. Elle s’en est sortie, mais ça aurait pu être beaucoup plus grave…” raconte Carole.
Elle reste très marquée par cette expérience. Pour elle, le freeride est synonyme de danger, d’imprévisible, incontrôlable. Autour d’elle, des amis d’enfance se font emporter par la montagne et leur passion pour le freeride. Et puis Carole est maman de 2 petits garçons, ce qui ne la pousse pas à prendre des risques.
“Je suis quelqu’un qui a besoin de tout prévoir, de tout sécuriser, c’est dans mon caractère, j’ai un côté manque de lâcher-prise certain, et je suis une maman. Le freeride représente trop d’inconnues pour moi, trop de risques par rapport au plaisir. Il fallait trouver d’autres arguments pour que je m’y mette.”