Comment ça, vous avez tué le chien alors qu’on vous demandait d’aganter ? Pour vous aider à y voir plus clair, découvrez notre lexique de la pétanque.
Lorsqu’on évoque la pétanque, il est facile de vous imaginer les parties sous le soleil ou le bruits de boules sur le terrain de jeu. Mais si l’on vous parle d’éviter d’avoir le bati-bati au moment de faire un biberon, est-ce que vous suivez toujours ? Pour profiter à fond de vos mènes et ne pas finir fanny, on vous présente notre lexique chaleureux de la pétanque.
Si vos adversaires viennent de prendre le point, c’est le moment de tirer, attraper, bombarder, dégager leur boule. Autrement dit, c’est l’occasion d’aganter.
Vous avez le point et votre adversaire n’a plus de boules à jouer ? Vous pouvez donc ajouter, c’est à dire mettre à profit les boules qui vous restent pour marquer des points, le tout avec un sourire aux lèvres à l’intention de l’équipe adverse.
Dans une fin de partie serrée, lorsque les 2 équipes ont entre 10 et 11 points, vous arrivez à bataille : vous pouvez gagner ou perdre à chaque mène. C’est donc le moment de garder son bras et d’éviter le bati-bati.
Avoir l’avantage à la pétanque correspond à une situation favorable lors d’une mène : soit il vous reste plus de boules à jouer que votre adversaire, soit il vous reste autant de boules et vous avez le point.
C’est le but de chaque mène : avoir au moins une boule plus proche du but que votre adverse. Si c’est vos adversaires qui ont le point, il est temps d’aganter.
Fléau redouté des boulistes et mal insidieux des fins de parties serrées, le bati-bati s’abat sur vous au moment de pointer pour la gagne ou de tirer pour éviter la défaite. En gros ? Vous avez le tract.
Vous faites un bec lorsque votre boule en tape une autre sur le côté et change donc de trajectoire. Coup du sort pour vos adversaires, coup de chance pour vos partenaires, mais génie tactique en votre for intérieur.
Votre boule vient se coller amoureusement contre le but : vous venez de faire un biberon. Difficile de faire mieux pour prendre le point, vos adversaires doivent tenter un carreau.
Si justement vos adversaire réussisse à tirer coup sur coup après la reprise du point par vous ou votre équipe, vous vous faites bombarder !
Une bouche désigne une adversaire qui se vante beaucoup (après un bec chanceux par exemple) et qui s’avère plus douée pour parler que pour agir. Pour retrouver un peu de silence, vous pouvez tirer en plein bouche, c’est à dire réussir un tir plein fer.
Petite boule de bois de 35 mm de diamètre, le but est au centre de toutes les attentions lors d’une partie. C’est lui que vous devez approcher pour marquer des points, même si selon les régions, il prend aussi le nom de bouchon, cochonnet, gari ou petit.
Lorsque vous arrivez en compétition, vous risquez de tomber sur des terrains de pétanque un peu mieux délimités que lors des parties en famille du dimanche. Les dimensions officielles d’un terrain de pétanque sont un cadre de 15 m sur 4 m.
Si vous tentez de tirer en rafale, vous risquez de dégager bien plus d’une boule. C’est un carambolage. Pour le meilleur ou pour le pire.
A l’opposé du carambolage, vous réalisez un carreau lorsque votre boule atterrit sur celle que vous tirez et prend sa place. Un geste de grande classe et d’un peu de chance.
Si vous manquez d’un peu de chance sur un carreau justement, votre boule touche la boule que vous visez par le dessus et continue son lancer sans réussir à la déloger.
Réussir un carreau est toujours assez motivant. Mais si la boule que vous avez tirée percute une autre boule ou le but, c’est un contre, qui peut être à votre avantage ou non.
La boule de votre partenaire n’est pas si mal placée. Elle pourrait même prendre le point si vous réussissez à tirer la boule adverse qui fait mieux. C’est ce qui s’appelle défendre le point.
Si finalement, en pointant ou en tirant, vous bougez une de vos boules et que vous perdez le point, vous venez de démarquer. Allez, ça peut arriver à tout le monde.
Plusieurs techniques sont possibles lorsque vous pointez. La demi-portée, en position accroupie, consiste à lancer votre boule à mi-distance du but, pour qu’elle roule sur la seconde moitié de distance jusqu’au but. Un nom plutôt logique finalement...
À moins de passer votre carrière de bouliste à enchaîner des carreaux parfaits, vos boules finissent toujours par retomber sur le terrain. La donnée désigne justement l’endroit où votre boule atterrit. Une zone que vous devez donc bien étudier avant de lancer.
Vous êtes en nombre impair pour votre partie de pétanque ? Pas de problème ! Si ni le défi ni vos l’infériorité numérique ne vous impressionnent, vous pouvez faire les mains : prenez 6 boules et montrez vos adversaires comment on joue.
Grand moment de solitude que chaque bouliste a déjà vécu, faire fanny signifie perdre une partie sans marquer de point, c’est à dire 13 à 0. C’est toujours dur à vivre, et il n’est pas sûr qu’embrasser Fanny soit une consolation.
Une partie de pétanque est divisée en mènes. La mène commence avec le lancer du but et se termine quand toutes les boules sont jouées, que les points sont comptées et que la mauvaise foi s’est un peu calmée.
Si vous vous chargez de pointer dans votre équipe, c’est à vous de lancer le cochonnet en début de mène. Et bien souvent, on dit que vous menez le bouchon.
En plus de vous aider à vous repérer sur le terrain, le cercle de lancer est aussi là pour rendre le jeu plus équitable. Alors pour que tout le monde lance de la même façon, vos pieds ne doivent pas sortir du cercle. Sinon vous avez mordu.
À la pétanque, le petit ne désigne pas le plus jeune joueur de l’équipe ou le verre de la victoire mais le cochonnet ou le but.
Si vous pointez et que vous avez confiance dans votre bras, vous pouvez effectuer une portée. Debout, vous lancez votre boule pour qu’elle retombe juste avant votre cible et roule sur les derniers centimètres.
La rafle, la raspaille ou la ramasse désigne la technique de tir la moins précise - sans surprise vu son nom. Elle consiste à faire rouler votre boule pour chasser la boule visée, au risque de provoquer un carambolage.
C’est la technique la plus simple pour pointer. En position accroupie, vous faites rouler votre boule sur toute la distance vers votre cible. C’est aussi la technique la plus simple pour vous faire chambrer.
Geste technique qui vous demande de commencer par bien étudier le terrain, un tir à la sautée consiste à tirer une boule qui est cachée derrière une autre. De quoi fermer quelques bouches.
A l’inverse, si vous tentez un carreau mais que votre boule retombe juste après celle que vous visez, vous venez de sauter une boule. Cette fois, vos adversaires risquent d’être un peu plus taquins qu’après un tir à la sautée.
Un peu moins difficile que le carreau, cette technique de tir consiste à faire atterrir votre boule à moins de 30 cm de celle que vous visez. Votre boule finit sa course en roulant pour venir chasser l’autre. Tant pis pour le panache si ça vous évite de faire un trou !
Spectaculaire et efficace, le tir au fer, ou carreau, consiste à tirer la boule de votre adversaire en faisant atterrir la vôtre pile dessus. Un geste aussi classe que difficile, mais si vous sentez que vous avez le bras pour le faire...
On le sait bien, tirer une boule comporte toujours une part de risque. Et si par mégarde ou malchance, c’est une boule de votre équipe que vous tirez, ça s’appelle tuer le chien. Il paraît que ça arrive même aux meilleures.
Parfois, quand vous tirez, vous réussissez un superbe carreau. Parfois vous ratez votre cible et votre boule atterrit directement sur le sol. Dans le silence général, vous venez de faire un trou.
Voilà, vous savez maintenant pourquoi les tentatives de carreaux se transforment parfois en trous. Et vous, quelles sont vos expressions favorites à la pétanque ? Partagez-nous vos anecdotes et dites-nous si cet article vous a plu !