3/ EN BRASSE
Tout comme le papillon, la brasse est une nage symétrique alternée, ce qui rend plus difficile la recherche de glisse. Nous pouvons remarquer que la nature « discontinue » de cette nage peut engendrer des temps morts et fortement freiner le nageur. La brasse diffère du papillon dans la mesure où les mouvements sont effectués par intermittence (là où une ondulation reste quasiment continue).
Encore une fois, une bonne coordination (dissociation des mouvements bras-jambes) est nécessaire pour susciter une glisse fluide et efficace.
• La propulsion des membres supérieurs engendre le redressement de la tête pour la respiration. Le retour des bras, dans l’axe du corps, devant soi, indique le moment d’armement des jambes.
• Les ciseaux de jambes doivent effectuer leur poussée pendant que les bras reprennent leur extension.
• C’est directement après cette phase que la glisse doit intervenir. La propulsion des jambes doit être assez forte pour amener le corps vers l’avant. L’extension des bras, quant à elle, doit être la plus hydrodynamique possible pour éviter les freins. À ce moment précis, il ne faut pas se précipiter mais profiter de cette glisse avant de reprendre le cycle.
Cette coordination fluide, où bras et jambes se passent alternativement le relais de la propulsion, sans négliger le moment de glisse, doit augmenter le potentiel propulsif de votre nage et vous faire ressentir un maximum de sensations.