Notre partenaire, le site internet lechasseursousmarin.com, a sélectionné 5 parcours parmi les meilleurs spots de chasse sous-marine. Accessibles aux chasseurs débutants, ils sont répartis sur les zones Normandie, Bretagne et Nouvelle Aquitaine.
Quel que soit votre spot préféré, assurez-vous de respecter la réglementation locale (signalisation, espèces pêchées , mailles des poissons,...) et de prendre les précautions nécessaires à votre propre sécurité (marée, conditions météo...). N'hésitez-pas à vous rapprocher des clubs en local pour connaître les particularités de votre zone de chasse sous-marine.
A la pointe ouest de Fermanville dans la Manche, ce parcours de presque 2 km suit la côte rocheuse du cap Lévi . Réalisable en environ 3 h, on y chasse à des profondeurs de 5 à 13 m, généralement dans des courants faibles à moyens. Les espèces recherchées sont : bars, mulets, vieilles, lieus jaunes et araignées de mer.
On accède jusqu'à une petite plage au pied du fort par un sentier, il est conseillé de s'y mettre à l'eau 1 h avant la basse mer. Pour les chasseurs sous-marins et leur matériel, la mise à l'eau à la palme est facile car l'anse juste au nord du fort est à l'abri des courants.
On démarre le parcours en longeant la bande côtière riche en blocs rocheux et en laminaires. On s'éloigne ensuite vers le large jusqu'à 100- 150 m de la côte. On y trouve de petites roches parsemées sur un fond de sable. Vers 8 à 11 m de profondeur, à l'étale de basse mer, on peut s'y poster à l'agachon pour attirer des mulets. Pour les bars, on attend plutôt que la marée remonte. Ensuite, on se rapproche du bord vers la première pointe. Plus on avance vers le cap et plus le courant est sensible et « tire » vers le Nord. A la limite entre les laminaires et le sable, au pieds des petits tombants et des gros blocs, on pourra se poster jusqu'à ce que des lieus jaunes et des vieilles de belles tailles approchent. Généralement, les bars arrivent du large en rasant le fond sableux et les mulets sont sur les couches d’eau plus hautes. On se laisse alors porter par le courant jusqu’à la seconde pointe vers le phare avec les mêmes poissons et la même technique de pêche. A cet endroit, le courant nous entraîne vers l'Est, il faut palmer énergiquement pour rejoindre les têtes de roches émergentes éloignées d'environ 200 mètres de la côte. Enfin, aidé par le courant, on alterne entre pêche à la dérive et agachon pour arriver au point le plus au nord du parcours. Le retour à l'anse des Longs Camps nécessite également un palmage énergique. Sur cette section, selon les saisons on rencontre des seiches et des plies au printemps, des araignées de mer dans les algues (mai et juin), des mulets et des bars en été. Vous l'aurez compris, ce circuit nécessite une deuxième voiture au point d’arrivée ou un retour à pied au point de départ par une petite marche 1,3 km par le sentier côtier.
On vous recommande :
- un fusil avec moulinet de 100 cm équipé d'une flèche tahitienne pour les agachons sur le sable ;
- un fusil de 75 cm avec tahitienne pour la pêche dans le courant ;
- une planche avec son drapeau de signalisation ;
- un grappin et un filet à crustacés.
Pour la visibilité sous-marine :
Vents défavorables : Nord et Ouest.
Vents favorables : Sud et Sud-Est.
A noter que la visibilité est souvent bonne sur cette zone rocheuse rapidement « nettoyée » par le courant !
N'oubliez-pas : sur ce type de spots de pêche sous-marine, il ne faut pas lutter contre le courant (que l'on ne peut pas remonter à la palme !) mais partir dans son sens et s'agripper pour stationner au fond à poste. Si vous voulez revenir à votre point de départ utilisez la renverse de courant.
Dans les Côtes d'Armor, à Fréhel, ce parcours d'environ 800 m est peu exposé au courant et accessible aux chasseurs sous-marins en quelques coups de palmes depuis le bord. Cette zone de chasse sous-marine permet de réaliser de belles prises de poissons circulant à marée montante : bars, mulets et lieus jaunes.
Sur la commune de Fréhel, en partie ouest de la longue plage de Pléhérel et en contrebas de la pointe aux Chèvres, on trouve l'anse du Croc. L'accès à la cale pour bateaux est direct et permet une mise à l'eau à la palme facile. Pour faire de belles pêches, privilégiez une sortie sur cette zone à partir de la deuxième heure de montante jusqu'à l'étale de pleine mer.
La zone de chasse correspond à un petit plateau rocheux isolé sur du sable dont les dorsales émergent à basse mer. Elle retient peu de vie sédentaire, et donc la pêche à marée basse est moins intéressante. On y croise seulement quelques lieus jaunes et des araignées de mer en pleine saison (mi-mai à fin juin).
Pour trouver le plateau, immergé à cette phase de la marée, on palme 150 m dans le prolongement direct de la cale, on arrive vite sur les rochers.
Le plateau est constitué de roches surmontées de laminaires, on commence par des agachons sur le haut entre 2 et 5 m de fond.
Selon les saisons, on y croise de gros mulets qui passent régulièrement entre la surface et le haut du plateau et des bars qui remontent du fond juste au-dessus des algues.
On continue en sondant jusqu’au pied du plateau (11 m à marée haute). En descendant par une « coulée-indienne » le long des laminaires, on peut surprendre dans les couloirs de roches et sur les petits tombants des lieus jaunes. Les quelques vieilles présentes font rarement plus de 800 g et on s’abstiendra de les prélever sur cette zone. On peut aussi tenter quelques agachons au fond en limite roche-sable pour faire venir bars et mulets venant du large voire un lieu jaune qui stationnerait à proximité.
Pour la visibilité sous-marine :
Vents défavorables : Nord et Ouest.
Vents favorables : Est et Sud.
A noter que la zone proche de la côte bénéficie d'une protection relative aux vents de terre.
On vous recommande:
- un fusil de 75 ou de 100 cm (en fonction de la visibilité) avec une flèche tahitienne ;
- une planche avec son drapeau de signalisation ;
- un grappin et un filet à crustacés.
Dans le Finistère, face à la plage de Trénez, ce spot de chasse est idéal pour débuter. Il y a peu ou pas de courant, pas de navigation dans la zone et la profondeur est inférieure à 8 m. On y croise de très gros bars à basse mer. Les mulets et les rougets sont aussi nombreux l’été.
La mise à l'eau à la palme est possible à gauche ou à droite de l'île. Nous vous proposons de partir de la plage côté nord (à droite en arrivant sur la plage).
On rejoint à la palme, le petit îlot qui se prolonge sous l’eau par un talus rocheux. Ensuite on suit le contour de l'île au milieu des laminaires et des sargasses. Sur cette partie, quelques trous abritent des congres et parfois un homard. A marée basse, on peut y croiser un bar endormi ou des mulets à la recherche de leur repas. Vers l'extrémité, en face de l'île, on recherche des langues de sable ou des roches isolées. A l'agachon, selon les saisons, on trouve des lieus jaunes, des bars et des mulets. Sur le sable, on croise aussi des seiches et des plies au printemps et en été. On finit le parcours en revenant vers la plage, au milieu de belles vallées entre les rochers et des rideaux d'algues. C’est ici qu'il y a le plus de mulets sous la surface ou à mi-profondeur. C’est également la meilleure zone pour la rencontre de gros bars alanguis sur le fond ou de plus petits en vadrouille ; quelques balistes sont aussi possibles. Les techniques payantes sont l’agachon (marée montante) ou une prospection silencieuse à l’indienne en rasant le fond (à l’étale de basse mer). A noter qu’il est possible de pêcher sur l’île Percée à basse mer tout comme à pleine mer, où les poissons circulent un peu plus. Toutefois, la visibilité sous-marine se réduit généralement à la montante.
Pour la visibilité sous-marine :
Vents défavorables : de secteur sud et Ouest.
Vents favorables : Nord.
Sur ces fonds sableux, l'eau se trouble très vite dès que la mer se forme.
On vous recommande:
- un fusil de 90 cm à 100 cm pour les agachons et l'indienne ;
- un fusil de 55 cm équipé d'une flèche tahitienne pour la chasse à trou ;
- un filet à crustacés ;
- une bouée ou une planche de signalisation.
Dans le Morbihan, sur la presqu'île de Saint-Pierre-Quiberon, ce parcours d'un peu moins de 2 km se déroule dans un environnement alternant gros blocs, laminaires, clairières de sable entourant les îlots principaux mais aussi sur trois secteurs d'écueils rocheux plus au large avec de jolis tombants et canyons. Les crabes-araignées sont souvent nombreux et, côté poissons, les lieus jaunes, vieilles sont bien présents ainsi que de beaux sars et bars.
Depuis le parking du Fozo, on rejoint le sentier du littoral qui mène jusqu'à la pointe. On accède à la plage par un accès un peu escarpé sur quelques mètres pour descendre sur la plage. Pour la pêche sous-marine, la mise à l'eau à la palme dans cette crique est facile, cette zone n'étant pas exposée au courant.
On démarre directement par palmer environ 550 m pour arriver en partie Est de l’îlot principal. Ce secteur est constitué de remontées rocheuses couvertes de laminaires. A partir de mi-avril, on y croise de belles araignées. Les remontées forment sur la partie Est et Nord des petits tombants qui finissent sur des clairières de sable avec des petites patates de roches et quelques laminaires. On se laisse couler au fond (7 à 9 m en moyenne) pour se poster à l'agachon et faire venir des lieus jaunes. En avançant jusqu'au Nord de l’îlot principal très en côte, on trouve de magnifiques pans de roches formant des galeries et petits canyons où il est possible de surprendre des vieilles, du mulet et parfois un beau sar (surtout à marée haute). Il y a quasiment toujours des araignées autour du pic rocheux et en le dépassant côté nord, on trouve un long canyon, orienté Ouest / Est, étroit et profond de 12-13 m. Il y a toujours de grosses vieilles qui naviguent, mais on peut aussi y croiser un sar, tout comme un mulet ou un bar ! Il y a même parfois un gros poulpe… On suit ensuite le canyon à droite (vers l’Est), où il finit par décrocher par une marche plus profonde. Un agachon à cet endroit, bien caché au fond est souvent récompensé par l’arrivée d’un poisson. En revenant vers la pointe ouest de l’îlot principal, il y a de belles patates de roches et des poissons sont possibles. Si la mer est assez calme et assez haute, on peut passer par le petit corridor d’eau étroit qui coupe l’îlot en deux. C’est souvent assez brassé avec pas mal de vieilles. On arrive alors côté sud de l’îlot, ce secteur forme une vaste clairière de sable et de laminaires, souvent bien oxygénée, avec une eau claire. Les tombants rocheux de l’îlot sondent à la verticale sur 8-10 m. Il y a toujours un peu de vie ici, un poisson qui se ballade et souvent de grosses araignées agrippées aux parois rocheuses. Pour le retour, on revient jusqu'à la plage de départ.
Pour la visibilité sous-marine :
Vents défavorables : très exposée aux vents de secteur ouest (houle).
Vents favorables : Est
Visibilité : souvent assez bonne sur ce secteur rocheux assez oxygéné (4 à 6 m sont courants, 8-10 m après plusieurs jours calmes) mais par vent d’Ouest l’eau devient sale.
On vous recommande:
- un fusil de 75 cm à 100 cm selon la visibilité équipé d’un moulinet et d'une flèche tahitienne ;
- un filet à crustacés ;
- une planche avec un grappin (plutôt qu'une bouée à cause du poids des crustacés dans le filet).
Entre Saint-Jean-de-Luz et Hendaye, ce parcours fait une boucle d' 1,9 km le long de la corniche basque pour une sortie d'environ 3 h. Les strates rocheuses se prolongent sous l'eau, c'est un lieu de prédilection pour toutes les espèces de sars, mais aussi pour les saupes, mulets, vieilles et congres.
On accède à la zone de chasse en se mettant à l'eau à Haizabia : c'est le centre de vacances de la SNCF reconnaissable à son ancienne piscine d'eau de mer. On contourne le centre de vacances par le chemin de droite. L'eau est à 100 m droit devant. A marée basse, en particulier, soyez vigilants car la roche est glissante !
Pas de difficulté particulière pour la mise à l'eau à la palme, la crique est plutôt bien protégée des vagues.
En revanche, vérifiez bien l’évolution de la houle avant de partir car les vagues se cassent sur les brisants formés par les strates rocheuses et peuvent projeter violemment le chasseur sur ces arêtes de roches.
C'est une zone de petits fonds, il est préférable de sortir pêcher à marée haute : c'est plus facile pour les mises à l’eau et on profite du fait que les poissons se rapprochent du bord. On quitte la côte en palmant jusqu’au bord ouest de la crique puis on se dirige tout droit vers le large. Sur ce tronçon, on pêche à l’indienne en avançant jusqu’à rencontrer de gros éboulis. On peut alors rechercher de gros sars tambours enragués sous les voûtes de cette structure.
On poursuit alors vers l’Ouest en suivant l'axe de l’île de l’Oya. Sur ce trajet, on se concentre sur les plateaux rocheux les plus intéressants jusqu’à rejoindre la bordure de l’île où nichent saupes, sars, loups et mulets. On rencontre aussi de plus en plus souvent de petits dentis jusqu’à 1 kg l’été. Sur les fonds rocheux, on croise des vieilles, des balistes, des raies torpilles, des congres et pas mal de poulpes à trou. On peut alterner les techniques : à l’indienne, à trou et à l’agachon quand le poisson circule.
La sortie par la baie de l’Oya n’est plus possible depuis l’interdiction d’accès à cette partie du sentier littoral suite à d'importants éboulements. Le retour se fait donc par un parcours plus proche de la côte en suivant le bord à l’indienne.
On vous recommande:
- une arbalète de 90 cm ou de 75 cm (si la visibilité est moins bonne) équipée d'une flèche tahitienne ;
- une signalisation de chasse sous-marine bien visible, en période estivale cette zone est particulièrement traversée par les plaisanciers.