Comment préparer sa micro-aventure ?

Comment préparer sa micro-aventure ?

Pour que l’envoûtement de la micro-aventure opère, il est préférable de la préparer, un peu. Voici quelques conseils pratiques destinés à faire de votre escapade, un petit cadeau parfaitement surprenant !

L’heure est à l’aventure.

La « micro », n'a pas besoin d'être l'aventure d'une vie, elle est certes moins ambitieuse mais non moins chouette et autrement plus accessible.
Celle qui vous attend au bout de la rue, pour quelques heures ou quelques jours; un soir de la semaine ou un long weekend; celle qui vous oriente vers l’inattendu, celle qui vous promet des expériences uniques, à condition de lui laisser la place en repiquant la trame du quotidien.

Et pour que l’envoûtement de la micro-aventure opère, il est préférable de la préparer, un peu.
Voici quelques conseils pratiques destinés à faire de votre escapade, un petit cadeau parfaitement surprenant !

Donner une forme globale à sa micro-aventure

Avant de partir, il faut choisir. Choisir de découvrir ce qui se cache au sortir de la ville, choisir de gravir cette montagne qui vous fait de l’œil lorsque vous êtes sur votre balcon, choisir de rouler les chemins de votre enfance avec vos ami•es, choisir de glisser votre canoë sur le cours d’eau d’à côté et d’y couler des jours heureux, choisir le lieu, les ressources naturelles à proximité, et comment vous avez envie de tisser votre expérience…

Comment préparer sa micro-aventure ?

Où partir?

Le premier défi à relever consiste à trouver la destination qui conjugue vos envies d’ailleurs à un emploi du temps parfois rabat-joie. Pas beaucoup de temps devant vous ? Ayez de l'ambition, allez traquer les surprises toutes proches de chez vous. Les joies de la micro-aventure ne nécessitent pas d’aller loin pour s’épanouir. C'est une question d'état d'esprit.

Votre environnement proche comme votre quartier, votre ville, votre région renferment toujours des petits trésors à découvrir. Un détail architectural, une vue toute singulière, un paysage charmant, un chemin curieux, laissez-vous embarquer par ces petites envies et vous aurez trouvé votre destination, chez vous ou presque !

Avec un peu plus de temps, deux, trois ou quatre jours, les possibilités d’échappées en nature se multiplient. Là encore, suivez vos envies, elles sont de bon conseil pour désigner le ou les endroit•s où votre micro-aventure prodiguera ses bienfaits.

Et si votre désir d’évasion n’est pas lié à un lieu particulier, surfez sur internet, et jetez un œil à la liste des parcs nationaux et régionaux pour vous aider. Ou alors, dépliez une carte, et, repérez les zones vertes, les parcs naturels, les forêts, les lacs, pointez les altitudes, la densité du réseau routier, le nombre de villages et vous aurez une petite idée des zones où il sera possible d’écouter le chant des oiseaux et d’admirer les étoiles. Enfin, pour affiner vos recherches et peaufiner votre appétit de verdure, consultez les sites Internet des offices de tourisme correspondants à ces zones, ils sont souvent très utiles pour détecter les points d’intérêt.

micro-aventure-outdoor

Se faire plaisir, tout simplement

Il y a les papiers qui traînent sur la table basse, du linge qui sèche très lentement, quelques bouquins éparpillés qui contribuent à un joli désordre et, bien entendu, la vaisselle à faire, montagne de céramique qui en impose. Ah oui, il y a aussi ce vélo, accroché au support mural et dont le porte-bagages brille plus que d’habitude. Y accrocher des sacoches et fuir de la ville, ce serait génial… ok, let’s go !

Une micro-aventure part de rien, d’une envie soudaine d’en découdre avec l’ordinaire pour s’emmener ailleurs, là où notre désir nous conduit sans réfléchir ou presque. Alors ce bon vieux vélo descend de son piédestal et se prépare à voir du paysage. S’il y avait eu des chaussures de randonnée ici bas, il aurait été question d’une micro-aventure avec sac à dos. S’il y avait eu un kayak, un baudrier d’escalade ou la fusée d’Objectif Lune au milieu du salon, il aurait été question de micro-aventures aquatique, aérienne ou même spatiale mais il n’en est rien, c’est un vélo qui s’affiche dans le salon.
Allons donc à vélo.

Ce qui fait le sel de la micro-aventure c’est sa spontanéité. Combinez ce que vous avez sous la main avec votre envie de nature. Par exemple, vous avez un stand up paddle gonflable dans votre garage et un plan d’eau à votre portée, vérifiez les conditions et si c’est ok, prenez le train jusqu’à destination avec votre paddle en sac à dos ou glissez-le dans le coffre de la voiture pour vivre une expérience dont vous vous souviendrez. Si vous n’avez pas de paddle, vous avez au moins une paire de chaussures à user et des envies de découverte, la combinaison fonctionne donc à tous les coups.

micro-aventure-quechua

En bonne compagnie

Pas avec n’importe qui, évidemment. À moins que vous ne préfériez partir seul•e, très bien, aucune règle ne va à l’encontre d’un bon bol d’air en solo. Mais si vous désirez rouler des mécaniques – entendez faire du vélo – avec les ami•e•s expliquez-leur grosso modo ce que vous envisagez de faire, le coin à découvrir, l’itinéraire prévu, la difficulté attendue et demandez-leur si ça les branche vraiment et s’ils se sentent capables de le faire. La micro-aventure est faite pour se détendre, profiter, oublier, mais elle peut être sportive, mieux vaut que les participants soient sur la même longueur d’onde avant l’embarquement.

Et si l’organisation de tout cela ne vous enthousiasme pas, sachez que Decathlon Outdoor propose des sorties en nature à pied ou à vélo accompagnées par des guides.

Une fois la petite équipe sur le pont, c’est une aventure collective qui s’élance. Passer quelques jours loin de son home sweet home dans un théâtre de verdure peut déclencher assez facilement un concert d’émotions. Et c’est précisément pour cela qu’il ne faut pas hésiter à y aller. Il y a les moments euphoriques, enjoués, apaisés et d’autres où le doute, la fatigue et la nervosité sont présents. Tout cela fabrique une expérience individuelle et collective intense, précieuse. Le temps de la micro-aventure est dense, il ne file pas entre les doigts, il s’imprime profondément en soi c’est pourquoi les souvenirs collectés resteront longtemps dans votre esprit.

micro-aventure-nature

Top départ

Si vous n’avez aucune idée de où partir, sachez que votre lieu de résidence est une piste à suivre. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce point départ est le plus commode. Aucun transport à prévoir, aucun frais et par conséquent aucune empreinte carbone. Pas mal.

Vous enfourchez votre biclou et en route ! Un moyen souvent efficace de quitter la ville sans respirer à pleins poumons les gaz d’échappement consiste à longer les grandes voies d’eau (canaux, rivières, fleuves) qui la traversent. Elles sont souvent bordées de chemins de halage réservés aux marcheurs et aux cyclistes. Elles sont aussi l’occasion de voir sa ville sous un autre angle et, souvent, d’y dénicher quelques curiosités. Repérez ensuite les voies vertes ou les petites routes qui vous emmèneront à la conquête des beautés alentour. Là encore, un petit détour sur Decathlon Outdoor pourrait vous aider.

Si vous envisagez de commencer votre micro-aventure un peu plus loin de chez vous, explorez les méandres de votre mémoire, rappelez-vous des jolis endroits que vous aimeriez embrasser du regard, pointez l’un d’entre eux sur une carte et n’y allez pas par quatre chemins. En train, en voiture, en aérostat, à vous de juger quel moyen de transport est le plus adapté pour approcher ce petit bout de terre qui vous donne envie. L’idée est de placer le point de départ à bonne distance du lieu qui peuple vos rêves.

Exemple : vous partez pour deux jours de marche et vous avez ce petit lac haut perché dans un coin de la tête pour bivouaquer, placez donc le point de départ à 15/20/25 km du lac en fonction du dénivelé, de votre forme, de la météo, des personnes qui vous accompagnent, etc. À vélo, comptez plutôt entre 40/80 km entre le point de départ et le point d’arrivée de l’étape. Tout dépendra des mêmes facteurs que ci-avant, mais aussi de la qualité du revêtement. Il ne vous échappera pas que l’on roule beaucoup moins vite sur un chemin caillouteux que sur une bande de velours asphaltée.

micro-aventure-van-roadtrip

Tracer sa route

Pour faire votre itinéraire de randonnée à pied, le mieux est de tracer votre itinéraire sur une carte avec une échelle de 1/25 000 où chaque centimètre correspond à 250 m. Prenez celles qui recensent un maximum d'informations (cours d'eau, forêts, sentiers, routes, villages...). Une fois dépliée, votre carte se révèle parfaite pour tracer votre itinéraire avec une belle vue d’ensemble.

À défaut de cartes en version papier, les sites viewranger.com ou openrunner.com vous permettront de tracer votre itinéraire précisément et facilement, en ayant notamment les détails du dénivelé et de la distance pour ajuster la difficulté de votre escapade. Les applications iOS et Android correspondant à ces deux sites vous permettront de suivre la trace sur vos écrans de téléphone durant la micro-aventure.

Pour tracer un itinéraire de randonnée à vélo, mieux vaut utiliser une carte avec une échelle de 1/200 000 (1 cm = 2 km) ou 1/400 000 (1 cm = 4 km). Elles sont particulièrement adaptées aux randonnées à vélo sur la route.

En version numérique, les sites et applications Open Runner et Komoot vous permettront de tracer et de suivre facilement de chouettes itinéraires, avec l’ensemble des données attendues.

Finir en beauté

Idéalement une micro-aventure se ponctue. Elle se pimente de surprises (?!) s’agrémente de détours inattendus (…), de découvertes en tout genre (?) et si possible, elle se termine par un beau point final (.). Exemple, vous faites une jolie randonnée avec des ami•e•s, vous roulez votre bosse sur les sentiers, à plus ou moins fort dénivelé, et vous terminez cette odyssée avec pour point d’orgue un sommet ou un col, point culminant de votre journée. Vue majestueuse (!!!).

micro-aventure-montagne

Votre micro-aventure est une boucle dont le départ est votre salon ? Pas de problème. Elle se termine là où elle avait commencé, le vélo peut reprendre sa place à la verticale.

Par contre, si votre escapade a lieu un peu plus loin de chez vous, veillez à pouvoir rentrer a casa sans que le transport retour ne soit lui aussi une aventure. Finir en beauté implique donc qu’entre le point final de votre fugue et le retour à la maison, les choses soient simples. Vous parcourez quelques kilomètres pour prendre un train, un bus, un covoiturage et basta. L’esprit de la micro-aventure implique cela, un goût pour la simplicité, y compris pour les transports. Trois changements de trains pour rentrer chez soi ne collent pas vraiment avec « micro »-aventure.

“PENSER À DEUX TROIS TRUCS AVANT POUR PROFITER À FOND PENDANT”

micro-aventure-velo

L’inventaire

S’il s’agit d’une micro-aventure avec une ou plusieurs nuit(s) en camping/bivouac, embarquez des vêtements contre le froid, le vent et la pluie pour parer à toute éventualité. Le réchaud et son combustible, la popote, des couverts, une pierre à feu, un couteau pour pallier vos besoins énergétiques. La tente ou le bivy, le duvet, le tapis de sol, une lampe frontale, un petit sac pour le linge sale garants d’un esprit cocooning. La trousse à pharmacie* en cas de bobo et une batterie de téléphone en plus, utile, si vous ne parvenez pas à déconnecter complètement.

Pour un trip à vélo, pensez à dégraisser et huiler la chaîne ainsi que les points de roulement comme le pédalier, le•s dérailleur•s et le jeu de direction. Contrôlez également le serrage des vis, vérifiez la tension des câbles de freins ou l’usure des plaquettes des freins à disque.

Enfin, vous désirez faire une sortie en kayak, en stand up paddle, en packraft, en surf ou faire de l’escalade, une randonnée avec pulka ou une session de pêche (vous avez beaucoup d’envies) mais vous n’avez pas le matériel, peut-être que l’ami•e d’un•e ami•e peut vous le prêter. Ne pas avoir l’équipement ne veut pas dire que la micro-aventure est impossible. Faites marcher votre réseau ! Privilégiez le prêt ou éventuellement la location de matériel plutôt que l’achat impulsif.

micro-aventure-repas

Alimentation aux petits oignons

On peut s’aventurer et bien manger. Oui. D’autant que le bain de nature creuse les estomacs.

Sur une journée, faites-vous plaisir, prenez ce que vous aimez à condition de ne pas trop vous charger. Quelques fruits, une pâte d’amande, des noisettes et des baies de goji pour garder l’énergie et pour le repas un bon pain avec du fromage local, de l’eau, une bière ou du vin, la totale, santé !
Sur plusieurs jours, essayez de partir léger en trouvant le bon compromis poids/énergie, pour cela, on vous conseille les plats déshydratés et lyophilisés. Les chouettes surprises de la micro-aventure peuvent aussi être dans l’assiette.

Le thé, le café soluble, le chocolat chaud vous réveilleront et/ou vous réchaufferont. Un peu d’eau avec flocons d’avoine, lait concentré, amandes, raisins secs, pêches et bananes séchées saura combler vos attentes caloriques au petit-déjeuner. À moins que vous ne préfériez le muesli chocolat amandes coco à prendre en dessert ou au petit matin, c’est selon.

Voici quelques-unes de nos recettes pensées pour le camp/bivouac au-delà des achats nécessaires à faire en route pour se ravitailler.

La bonne auberge

Trouver un joli spot de bivouac ou un chouette camping ne se fait pas par la grâce divine. Prenez les devants. En traçant l’itinéraire, jetez un coup d’œil aux hébergements proches de votre route. Pour cela, consultez les cartes en votre possession, les guides, les sites Internet des offices de tourisme. Vous pouvez aussi les appeler pour avoir plus de détails.

Selon le rythme de votre escapade, la météo, les petits contretemps… la distance parcourue ne sera peut-être pas du tout celle que vous imaginiez avant le départ. Envisagez donc un lieu où dormir pour chaque cas de figure, cela vous permettra d’être plus flexible et serein•e si la pratique s’éloigne de la théorie ! Pointer les zones de bivouac, les campings, les refuges, les chambres d’hôtes et autres types d’hébergement sur la carte que vous emportez et/ou écrivez leurs coordonnées sur un bout de papier. Histoire de tomber dans les bras de Morphée en toute quiétude.

micro-aventure-tente

*Dans tous les cas, il est préférable d’emporter une petite trousse à pharmacie avec du paracétamol, des pansements, des compresses, des bandes, du sparadrap, des pansements pour le traitement d’ampoules, une crème contre les piqûres d’insectes, un tire-tique, ciseaux, aiguilles et une couverture de survie.

decathlon-outdoor

Laissez vous tenter, vous êtes guidés !

Découvrez les plus belles balades partout en France, partagées et notées par la communauté avec l'application gratuite Decathlon Outdoor. 
Lancez le guidage et profitez, on s'occupe de tout, même sans réseau.

Vous voilà prêt•e à toucher les paysages de votre région, de votre pays, ô mon païs ! Prêt•e à vous lancer dans une aventure qualifiée de « micro » pour sa sobriété, mais qui pourrait bien avoir de grands effets sur votre vie tant il est bon de fondre son corps et son esprit dans cette immense et majestueuse chose qui nous fait et nous fait vivre, la nature !

Photo des bureaux de conception Quechua et Forclaz au sein du Mountain Store

L'équipe rédaction randonnée et camping

Randonnée et camping : nos équipes Quechua de pratiquant•es passionné•es vous livrent tous leurs conseils et astuces sur le sport outdoor.

Plus de conseils sur les micro-aventures

LA MICRO AVENTURE ? OUI, MAIS C'EST QUOI ?

LA MICRO-AVENTURE ? OUI MAIS C'EST QUOI LE CONCEPT ?

Evadez-vous, même près de chez vous !
micro-aventures en famille

La micro-aventure en famille

Il est temps d’ouvrir la porte, de ressortir les jumelles et de laisser l’aventure emmener votre petite troupe vers des expériences exaltantes.
Micro-aventure solo en Islande

Micro-aventure solo en Islande

Mickael Peralta nous livre le récit de son aventure en solitaire en Islande !
VANLIFE AU GRAND CANYON

MICRO-AVENTURE AU GRAND CANYON

Notre aventure en van au Grand Canyon !