Les bienfaits du golf
Atteindre un trou de 10,8 cm de diamètre situé à 500 m est une supercherie. Faux. Le golf instaure des défis. Y répondre vous offre de belles choses.
Chariot derrière vous, vous progressez dans un environnement verdoyant, entre discussion, concentration et action. Place au drive. Les genoux sont modérément fléchis, le dos est droit et le menton relevé. Puis, le club, les mains, les bras, les épaules et le bassin s’unissent pour enclencher la frappe. Vous marchez ensuite jusqu’à la balle et continuez d’étudier le parcours, sa topographie, ses écueils. Vous ne le savez peut-être pas mais la partie de golf en cours optimise votre santé mentale et physique.
Une mise au vert
Profiter du plein air
Sillonner un parcours sous un soleil généreux au milieu des landes, massifs et plans d’eau ne constitue pas un programme rebutant. Les golfeurs l’ont compris. D’autant que l’exposition au soleil est une source importante de vitamine D, bien connue pour renforcer les os et le système immunitaire et possédant des propriétés contre le cancer et les maladies cardiovasculaires. En outre, enchaîner les swings en écoutant le gazouillis des oiseaux est un bon moyen d’oublier ce que recouvre le mot « stress ».
Partager de bons moments
Fair-play et convivialité
Ne pas considérer son partenaire de jeu comme un adversaire à anéantir. Voici l’une des finesses du golf. Sur le green, l’esprit de compétition s’efface devant l’idée de partage et de convivialité. En famille ou entre amis, les golfeurs aiment converser au fil du parcours et participent en cela à la dimension sociale du sport. L’occasion pour les pratiquants de tous les âges de rencontrer, partager et d’éventuellement prévenir les pépins de santé via leurs interactions et leurs performances.
Développer sa capacité de concentration
Contrôle de soi
Lorsque l’on amorce son putt, la dispersion mentale n’est pas bonne conseillère, envisagez plutôt une configuration d’âme à l’instar du bonze en méditation. Ou, plus légèrement, mobilisez l’attention nécessaire à la bonne exécution d’un geste qui requiert coordination, fluidité et équilibre. Le cerveau, au centre de ces enjeux, tire parti du haut niveau de concentration requis et voit ses capacités augmenter. Mais un joli coup ne suffit pas, il faut être régulier, être en mesure de le reproduire. Pour cela, le contrôle de soi s’impose. Ce n’est pas négociable.
Dépenser son énergie
Tonifier le corps
Ne croyez pas laisser votre corps au repos en prenant les clubs en main. Bien au contraire. Pour un 18 trous, le parcours de golf nécessite un effort fractionné et modéré sur près de 9 km. Les muscles sollicités sont principalement les membres inférieurs, du fait de la marche, mais chaque swing implique la rotation du buste et les abdominaux, les épaules, les bras, les avant-bras doivent œuvrer en souplesse pour réunir puissance et précision. On comprendra mieux pourquoi un golfeur consomme en moyenne 375 calories par heure. Et la question « le golf est-il un sport ? », on l’envoie dans quel trou ?
Renforcer sa santé
Travailler son endurance
Vous êtes au driver, tout se passe bien, la balle s’envole et s’arrête 200 m plus loin. Vous venez de vous engager dans une séance qui va durer 4h30 et la voiturette est au garage. L’endurance entre en jeu et les bienfaits de la marche se font sentir. Votre état de santé en profite pour parfaire ses divisions pulmonaires, vasculaires, articulaires et musculaires. La tension artérielle et le taux de cholestérol diminuent, les risques de maladies du cœur et d’accident vasculaire cérébral s’amenuisent, l’arthrose est combattue et le plaisir de se faire du bien est présent, forcément.
On ne dénombre pas de contre-indications majeures à la pratique du golf. Préparez-vous avec des étirements et de la musculation légère. Pour les débutants, il est préférable de suivre quelques cours afin d’éviter les mauvaises postures et les blessures.
Julien
Rédacteur équipe DÉCATHLON
Un peu sauvage, aime parcourir monts et vallées à biclou, la popote dans la sacoche, la boussole tous azimuts.
