Par Emilien, Ambassadeur Caperlan Predator Fishing
Le poisson nageur coulant ou Jerkbait minnow (Leurre qui danse en Anglais) est un leurre à bavette qui a la propriété de “danser” comme un poissonnet affolé ou blessé lorsqu’on sait l’animer correctement.
Cette nage si particulière en fait un poisson nageur irrésistible sur tous les carnassiers.
Découvrez comment l’utiliser.
Le poisson nageur coulant est un grand classique des boîtes à pêche car il peut s’avérer très simple d’utilisation en animation linéaire continue ou en stop n’go où il produira une nage simple grâce a sa bavette et permettra de prospecter les différentes couches d’eau selon la profondeur à laquelle on le laissera descendre avant d’entamer la récupération .
Cependant ,comme son autre nom de jerkbait minnow l’indique, on pourra animer son Poisson nageur coulant soit par grandes tirées rapides (jerking) ou par courtes tirées du scion régulières (twitching) qui permettront de produire d’autres styles de nage plus agressifs.
La technique de base de cette animation consiste à travailler le leurre avec la canne, en n'utilisant le moulinet que pour récupérer le mou dans le fil après chaque tirée.
Dès qu'il s'immobilise, on récupère le mou et on enchaîne avec une nouvelle secousse, qui le ramène brusquement dans la trajectoire avant de le laisser partir dans une nouvelle direction. Et ainsi de suite: secousse, relâcher, récupération, secousse, etc. C'est aussi simple que cela.
On peut donc l’utiliser à la façon danoise : un jerk suivi de 6 tours de manivelle, une pause d’une seconde puis un jerk…etc, etc.
Dans sa nage désordonnée, le poisson nageur coulant produit de nombreux reflets lumineux qui , ajoutés aux animations simulant un poisson en fuite,attireront avec certitude de nombreux carnassiers, notamment le Brochet ou la Perche qui répondent très bien à ces stimulis.
Une fois que le pêcheur a compris les grands principes d’animation de ce leurre, il pourra explorer les possibilités offertes par ce type de poisson nageur en jouant sur l'intensité des secousses, sur l'amplitude et la fréquence des tirées.
Par exemple des secousses sèches et nerveuses, de faible amplitude et très rapprochées, donnent une nage frénétique mais quasiment sur place, le leurre ne progressant que très peu entre chaque tirée.
Ce type d'animation, connue sous le nom de « twitching », permet d'insister près d'un poste prometteur dans l'espoir de faire sortir un carnassier hésitant par exemple ou énerver un prédateur qui n'était pas mordeur.
En combinant toutes ses variantes il y a de quoi s'amuser tout en mettant les nerfs des carnassiers à rude épreuve. En règle générale il est bon de marquer des pauses fréquentes, même de courte durée, car c'est souvent à cet instant que le poisson bondi pour s'emparer du leurre : autant lui faciliter la tâche et éviter de lui enlever le pain de la bouche.
Le leurre étant à l'arrêt lors de l'attaque, la touche est assez discrète et se traduit en général par une tirée latérale. Un ferrage énergique est indispensable, car avec cette méthode le poisson ne se ferre pas tout seul.
Simple superstition pour certains ou effet de mode pour d’autres ,la couleur des leurres est pourtant un élément à ne pas négliger et qui pourra faire la différence lors d’une session de pêche.
Mais comment choisir la couleur de leurre pour attirer les carnassiers sans éveiller leur méfiance? Voici quelques réponses pour vous aider à trancher dans ce conseil:
Si les poissons nageurs coulants de type Jerkaits minnow sont principalement utilisés pour le brochet, ils sont aussi efficaces sur la plupart des carnassiers. Sans être l’approche la plus traditionnelle, il arrive régulièrement de prendre perches, silures ou sandres avec ce type de leurres. Mais où et quand l’utiliser ? Réponses dans ce conseil !
Vous en savez désormais un peu plus sur ce poisson nageur qui s’avère être une arme redoutable et incontournable. Il ne vous reste plus qu’une seule chose a faire maintenant : foncez l’essayer !