L’oie : un oiseau majestueux pour tout sauvaginier
L’oie est sans aucun doute le Graal du sauvaginier. Cet anatidé, un des plus grands, si ce n’est le plus grand de nos volatiles chassables, impose le respect. Demandez à n’importe quel nemrod passionné de chasse au gibier d’eau de vous confier son rêve cynégétique, et celui-ci mentionnera très certainement le fait de réussir à prélever cet anséridé. La raison en est simple : sa rareté dans nos gibecières en fait une prise inestimable.
~En Hexagone, trois espèces d’oies chassables se distinguent : l’oie des moussons, l’oie rieuse et l’oie cendrée. Même si les deux premières rechignent souvent à traverser la Loire, la plupart des oies cendrées parcourent notre pays en automne pour rejoindre leurs sites d’hivernage situés plus au Sud. Et qui dit passage, dit aussi retour. Généralement, les premières migrations pré-nuptiales commencent au début du mois de février, voire fin janvier pour les individus les plus précoces. Il n’est d’ailleurs pas rare de les entendre passer bruyamment, de jour comme de nuit, dans le ciel de nos campagnes.