Découvrez les règles du hockey sur glace afin de pratiquer dans le respect de la discipline.
Le Hockey sur glace est le sport collectif le plus rapide au monde. Pour le comprendre, voici un guide qui explique ses principales règles.
Le but du jeu est de marquer plus de buts que son adversaire en envoyant un palet (diamètre : 7,62 cm, hauteur : 2,54 cm, poids : 156 à 170 g) dans le but de l’adversaire, en utilisant une crosse de hockey.
Le hockey sur glace se joue en 3 périodes de 20 minutes. Lors d’une interruption de jeu, le chronomètre est arrêté.
Il existe trois positions : attaquant, défenseur et gardien. Il y a différents types d’attaquants : le centre et les ailiers. Le centre développe alors le rôle de meneur de jeu et de buteur. Les ailiers eux, on soit pour objectif d’apporter de la vitesse sur les côtés ou alors d’apporter de l’impact physique. Les défenseurs peuvent tenir un rôle offensif lorsqu’ils se trouvent en zone offensive.
La surface de jeu représente un rectangle de 26m de large par 56m de long au minimum et 30m de large par 60m de long au maximum aux coins arrondis. Elle est entourée de la balustrade d’une hauteur comprise entre 1,07m et 1,22m. Au-dessus de la balustrade, les protections en verre sont hautes de 80 à 180 cm sur la longueur de la patinoire et hautes de 2,00 à 2,40m derrière les buts.
La patinoire est divisée en 3 zones délimitées par 5 lignes. Ainsi pour chaque équipe nous appellerons les zones ainsi :
- La zone défensive :
Comprise entre la balustrade derrière le but défendu par l’équipe et la première ligne bleue. La zone défensive comprend également une ligne rouge plus fine, appelée ligne de dégagement interdit, sur laquelle est positionné le but à défendre.
- La zone neutre :
C’est la partie de la patinoire comprise entre les deux lignes bleues. Au milieu de la zone neutre, une ligne rouge aussi épaisse que les deux lignes bleues, que l’on appelle la ligne rouge centrale.
- La zone d’attaque :
Qui va de la deuxième ligne bleue à la bande derrière le but défendu par l’équipe adverse. La zone d’attaque possède également une ligne rouge plus fine, appelée ligne de dégagement interdit sur laquelle se trouve le but adverse.
Les équipes sont composées de 20 joueurs maximum et de 2 gardiens. Sur la glace, il y a 5 joueurs de champs et un gardien qui peuvent jouer simultanément sur la glace.
Une équipe est habituellement constituée de 4 blocs (aussi appelés lignes) composés de 5 joueurs chacun (3 attaquants et 2 défenseurs) qui se relaient sur la glace tout au long du match (changement à la volée ou alors sur arrêt de jeu).
Etant donné la vitesse du jeu et la vitesse du palet, les joueurs portent des protections adaptés pour éviter les blessures (jambières, culotte renforcée, coudières, épaulières, casque avec visière ou grille, gants).
Les gardiens de but portent un équipement spécifique. L’équipement de gardien se compose de bottes (jambières rembourrées) qui permettent de couvrir plus d’espace et d’amortir les chocs et de deux gants qui diffèrent : la mitaine, qui permet de se saisir des palets, et le bouclier qui permet de repousser les palets. La crosse du gardien diffère de celles des joueurs de champ également car elle est plus large.
Un engagement doit être effectué à chaque début de période et après chaque arrêt de jeu. Les engagements sont effectués sur un des 9 points d’engagement de la patinoire.
Les 9 points d’engagement sont répartis comme ceci :
Un au centre de la patinoire, entouré d’un cercle.
Deux dans chaque zone de défense (soit 4 au total), entourés également d’un cercle et de divers marquages destinés au bon positionnement des joueurs.
Puis 4 en zone neutre près de chaque ligne bleue généralement utilisé pou réengager suite à un hors-jeu.
Lors d’un engagement, les deux équipes se positionnent en face l’une de l’autre et le centre de chaque équipe se positionne au point d’engagement. L’arbitre lâche le palet et chacun essaie alors de l’obtenir avec sa crosse. Il est interdit de faire un mouvement de crosse avant que le palet ne soit lâché. Lors des engagements, seul le centre de chaque équipe a le droit d’être dans le cercle.
Une pénalité au hockey sur glace est une sanction donnée par l’arbitre à un joueur ou un officiel d’équipe. Il existe plusieurs types de pénalité :
Pénalité mineure : 2 minutes —> Le joueur va au banc de pénalités.
Pénalité majeure : 5 minutes —> Le joueur va au banc de pénalités et peut engendrer une expulsion.
Pénalité de méconduite : 10 minutes —> Le joueur va au banc de pénalités mais il n’y a pas d’infériorité numérique pour son équipe, l’équipe reste à 5.
Pénalité de méconduite de match : 20 minutes —> Assortie d’une expulsion mais pas d’infériorité pour l’équipe.
Pénalité de match : 25 minutes —> Assortie d’une expulsion et une suspension d’un match minimum. L’équipe sera en infériorité pendant 5 minutes.
Nous allons parler en détail des pénalités les plus récurrentes au hockey sur glace:
- Obstruction : pénalité sifflée lorsqu'un joueur met en échec un adversaire n'ayant pas la possession du palet.
- Charge contre la bande : pénalité sifflée lors d'une mise en échec contre la bande jugée trop violente par les arbitres.
- Charge dans le dos : pénalité sifflée lorsque la mise en échec est réalisée sur un joueur étant de dos, donc inapte à se défendre. Si ce dernier se met intentionnellement de dos à l'adversaire, aucune pénalité n'est sifflée.
- Retenir : pénalité sifflée lorsqu'un joueur se sert de son corps ou d sa crosse pour empêcher la progression d'un adversaire.
- Cinglage : pénalité sifflée lorsqu'un joueur met un coup de crosse à un de ses adversaires. Un coup de crosse non agressif porté à la culotte ou aux jambières d'un joueur n'est pas répréhensible d'une pénalité.
- Faire trébucher : pénalité sifflée lorsqu'un joueur fait tomber un adversaire avec n'importe quelle partie de son corps, ou avec sa crosse.
- Attitude anti-sportive : pénalité sifflée lorsqu'un joueur commet des actes qui ne sont pas dignes d'un sportif, qui sont contre l'esprit du sport tels que: insultes, manque de respect envers l'arbitre, simulation de chute, etc…