Mais le moyen le plus sûr de ne pas faire souffrir l’animal, ça ne serait pas de ne pas le tuer ?
Oui. Oui mais, en fait. Parce qu’en creusant ce sujet, je me suis moi aussi posée ces questions. Et puis… Et puis j’ai compris que, d’abord, ces morts n’étaient pas vaines : l’animal est mangé, la viande est consommée car c'est une source de nourriture bio excellente pour la santé. “Une fois l’animal touché, il est de notre responsabilité de s’occuper de la venaison, m’explique Florent. Cette phase fait partie intégrante du sport. La notion de responsabilité est assez forte. On ressent tout à fait le poids ce que l’on est en train de faire.”~
Les a priori initiaux commencent à être interrogés quand vous ajoutez :~
- la notion de régulation de la population animale présente à un endroit (pour éviter les dégâts sur les cultures, les accidents de voiture ou encore les propagations de maladie),~
- l’encadrement de la pratique (hors de question de braconner, évidemment, chaque animal chassé doit se voir poser un bracelet. Le nombre de bracelets disponibles est défini par saison et chaque chasseur doit acheter chacun de ces bracelets et avoir un permis de chasser).~
La chasse à l’arc, ainsi, permet de déranger le moins possible la nature : il s’agit bien de se fondre dans le paysage. Place, alors, au camouflage et aux équipements silencieux.